Fury : le sirop de l’Érablière La Goudrelle transporté en Suède
Ses produits voyagent à la Gothia World Youth CupEn plus de représenter Rimouski à la Gothia World Youth Cup, le Fury féminin U14 AAA a aussi fait découvrir le sirop de l’Érablière La Goudrelle de Saint-Narcisse à ses opposants européens.
Comme le veut la tradition sportive, des équipes de différents pays, s’affrontant lors d’une compétition d’envergure, s’échangent des présents en guise de respect.
Pour poursuivre cette coutume, le Fury féminin U14 AAA a offert une bouteille de sirop d’érable à chacune des équipes affrontées, cette semaine, lors de son parcours.
Une manière originale de souligner son passage au plus important tournoi jeunesse au monde avec 1 911 équipes provenant de 70 pays dans 24 catégories.
« On fait ça depuis la Disney Cup en 2019 (auquel avait pris part le Fury masculin U13 AA à l’époque). Élisabeth, la fille est l’un des copropriétaires de La Goudrelle, Éric Lepage, joue avec nous. Il a offert les bouteilles en commandite et c’est super apprécié. Quand on se fait demander quel est ce produit, on dit qu’une s’agit d’une potion magique québécoise! Nous recevons des fanions en échange », raconte l’entraîneur adjoint, gérant et gestionnaire du voyage, Keven Morneau.
Affaire de famille
Pour Éric Lepage, il s’agit surtout d’une occasion exceptionnelle de faire découvrir le sirop d’érable à des Européens.
« Nous avions aussi donner du sirop au Fury U17 AA, l’an dernier, pour son tournoi à Paris. Le sirop d’érable est une affaire typiquement québécoise. Bien qu’il est exporté partout dans le monde, il demeure méconnu dans certains pays. Même ici, dans des restaurants, on dit servir du sirop d’érable quand ce n’est pas le cas. Je regardais les matchs sur le web, cette semaine. À chaque fois qu’une capitaine recevait une bouteille, tout le monde était intrigué à savoir de quoi était fait son contenu. C’est une belle richesse à partager », indique-t-il
L’Érablière La Goudrelle de Saint-Narcisse est une affaire de famille en compagnie de son frère Guillaume, de son père Gilles et de sa mère, Michèle Chassé. Elle entaille 20 000 arbres par année sur la Zec Bas-Saint-Laurent.