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Félix Banville a roulé de Vancouver à Rimouski

5 431 kilomètres en 44 jours à travers le Canada
Félix Banville, à gauche en compagnie de son père à leur arrivée à Sainte-Blandine. (Photo courtoisie)

L’enseignant de l’Institut maritime du Québec, Félix Banville, vient de réaliser un rêve de jeunesse à l’âge de 47 ans en faisant le trajet à vélo de Vancouver à sa résidence du district Sainte-Blandine, à Rimouski. Un périple de 5 431 km qu’il a effectué de son père qui le suivait en motorisé tout au long du parcours.

« Ça faisait une bonne vingtaine d’années que j’avais cela derrière la tête. J’ai commencé à me préparer plus intensément pour le vélo l’hiver dernier. J’avais fait beaucoup de vélo dans ma jeunesse, mais je faisais davantage de la course à pied au cours des dernières. J’ai notamment fait des ultramarathons », indique celui qui a amorcé son périple le 6 juin dernier.

Avant de commencer, monsieur Banville s’est rendu à Vancouver en motorisé avec son père.

« On se donnait rendez-vous pour le diner et pour le coucher. On se rejoignait dans un camping ou un arrêt routier pour la nuit. J’y suis allé une journée à la fois. La distance parcourue par jour a varié selon le relief et la température. La première moitié du parcours a été plus difficile physiquement, le temps que mon corps s’habitue à un effort soutenu. La deuxième moitié a été beaucoup plus facile », raconte-t-il.

Le cycliste souligne que la Colombie-Britannique a été assez longue à traverser.

Les provinces des Prairies (Alberta, Saskatchewan et Manitoba) se sont faites assez rapidement, malgré du temps très froid, le mercure baissant jusqu’à 3 degrés Celsius, avec des flocons de neige ou de la forte pluie, en plus de vents forts.

Plus facile en Ontario et au Québec

« Bizarrement, après avoir traversé quatre provinces sur six, j’étais seulement à mi-chemin. L’Ontario est très étendu comme province, mais à partir de là, j’avais pris mon rythme et je me sentais encouragé. Plus j’avançais, plus j’étais motivé à réussir », poursuit le cycliste qui est arrivé chez lui, à Sainte-Blandine, le 22 juillet dernier.

Félix Banville au P’tit train du nord des Laurentides. (Photo courtoisie)

Le trajet aurait pu être un peu plus court, mais monsieur Banville a opté pour des pistes cyclables au lieu des routes plus achalandées, notamment pour éviter des centres-villes moins sécuritaires.

Satisfaction

Félix Banville est satisfait d’avoir réalisé son rêve.

« J’avais cela sur ma liste de choses à faire, je peux maintenant le rayer. Je vais arrêter d’en parler, maintenant que c’est fait ».

Le père de famille n’entend pas nécessairement revenir à la charge.

« Je voulais le faire. C’est beaucoup d’organisation et de temps. Avec ma famille et mon emploi, je ne pense pas refaire quelque chose du genre, mais je suis très content de l’avoir fait ».

Au total, le périple du cycliste a duré 47 jours. « J’ai pris trois jours de repos ».

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