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Rimouski : du vandalisme de bas étage

La Ville lance un appel au respect et au civisme
Parmi les actes de vandalisme répertoriés, la Ville de Rimouski confirme le bris d’un panneau solaire d’une borne de stationnement avec l’aide d’un vélo, la destruction d’un lampadaire et une grille de puisard enlevée. (Photos courtoisie Ville de Rimouski)

Toilettes chimiques endommagées, climatiseurs brisés, mobilier urbain et piano public de la rue Saint-Germain Ouest détruits, hamac de la place des Anciens-Combattants percé. La Ville de Rimouski lance un appel au respect et au civisme à la suite d’une recrudescence des actes de vandalisme sur son territoire.

Depuis quelques semaines, plusieurs événements ont entraîné des coûts considérables.

La Ville recense aussi des graffitis, des grilles de puisard enlevées, des vitres brisées, des fleurs arrachées et des aires de jeux vandalisées.

« Chaque jour, nos équipes mettent leur énergie pour offrir le meilleur service et pour donner accès à des installations de qualité. Ces actes de vandalisme représentent non seulement des coûts pour l’ensemble de la population, mais aussi, des risques de blessures pour les utilisateurs », indique le directeur du Service des travaux publics, Patrick Caron.

Affichage et caméras de surveillance

Rimouski confirme collaborer avec la Sûreté du Québec afin de surveiller certains sites identifiés pour signaler chaque incident.

Des employés procéderont à de l’affichage et à l’installation de caméras de surveillance dans plusieurs lieux publics.

Le piano public de la rue Saint-Germain a été détruit. (Photo courtoisie Ville de Rimouski)
Un hamac de la place des Anciens-Combattants a été perforé. (Photo courtoisie Ville de Rimouski)
Un panneau électrique a été forcé, en plus des graffitis. (Photo courtoisie Ville de Rimouski)
Du mobilier du parc de la Gare brisé (Photo courtoisie Ville de Rimouski)

La Ville demande à ses citoyens de signaler tous gestes de vandalisme en contactant la SQ ou ses équipes au 418 724-3144.

Chaque année, les actes de vandalisme coûtent entre 55 000 $ et 75 000 $ en réparation aux contribuables rimouskois, en plus de 1 000 heures de travail pour réparer les dommages.

« Les ressources déployées, que ce soit en temps ou en argent, seraient tellement mieux investies dans l’ajout de services ou dans l’amélioration de notre milieu de vie », estime monsieur Caron.

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