La boucherie Ça coupe ô max ouvre à Luceville

Les anciens propriétaires du Marché du coin de Saint-Donat, Maxime Couture-Bouchard et Alexandra Marin-Émond, viennent tout juste d’ouvrir une nouvelle boucherie Ça coupe ô max, dans le district Luceville, à Sainte-Luce.

Le commerce est installé dans les anciens locaux du Meilleur pour la faim, au 102, rue Saint-Alphonse, voisin de l’Auberge canine et féline chez Steph.

Le nouveau commerce a ouvert ses portes le 26 juillet dernier et déjà l’achalandage et les commandes sont au rendez-vous.

Il faut dire que les talents de Maxime Couture-Bouchard, boucher de formation, sont reconnus.

« La boucherie a fait notre renommée à l’époque de l’épicerie. C’était notre principal vendeur », rappelle madame Marin-Émond.

Deuil à faire

Monsieur Couture-Bouchard a eu un deuil à faire à la suite de la fermeture de l’épicerie, en mars dernier.

« J’ai pris ça comme un échec. J’avais honte. J’ai passé un mois et demi caché dans la maison. J’avais même trouvé un emploi à Fermont. Je voulais décocher ».

De fil en aiguille, les nombreuses demandes d’anciens clients de l’épicerie qui s’ennuyaient de la viande de l’épicerie ont fait leur chemin dans l’esprit du boucher.

« Partout où j’allais on me parlait de ma viande. Je me suis dit qu’il y avait moyen d’installer une boucherie dans les locaux du notre centre de débitage à Luceville qui n’occupaient pas l’ensemble de l’espace du bâtiment que nous louons », raconte Maxime Couture-Bouchard.

Du T-bone à la saucisse

La boucherie Ça coupe ô max propose une vaste gamme de découpe de bœuf, porc et poulet allant du fameux T-bone qui est le plus grand vendeur de l’entreprise à de nombreux types de saucisses en passant par le bœuf haché, les cretons ou les pilons de poulet.

Il est possible de se servir dans le comptoir de vente ou encore de demander des coupes sur mesure.

Centre de débitage

Le centre de débitage Ça coupe ô max est en opération depuis déjà trois ans. « On débite tous les animaux à l’exception des poulets, que ce soit de la viande de bois, des animaux de la ferme ou des bisons », souligne Alexandre Marin-Émond.

Pour le moment, le couple effectue le travail à la boucherie avec l’aide des enfants. L’aîné, Nathan, fêtait d’ailleurs son 12^e anniversaire en aidant ses parents lors du passage du Journal Le Soir.ca, lundi.

L’entreprise emploie jusqu’à huit personnes pendant la forte saison du débitage, à l’automne.

« On vient de finir l’ours. C’est un peu plus tranquille en ce moment », indiquent les parents de huit enfants.