Écrasement d’avion : de l’aide à l’Institut Maurice-Lamontagne
Décès d’une employée de 24 ans lors d'une mission scientifiqueL’Institut Maurice-Lamontagne vit son deuil à la suite du décès d’une employée de 24 ans, vendredi dernier, lors de l’écrasement d’un avion sur la côte ouest de Terre-Neuve, en pleine mission scientifique de Pêches et Océans Canada visant à recenser les mammifères marins.
Les employés de l’IML bénéficieront du Programme d’aide aux employés (PAE) offert aux employés fédéraux. Ils recevront un soutien direct de la direction dans les prochains jours.
Deux autres âgées de 23 et 28 ans ont aussi été blessées lors de l’accident.
« C’est avec une profonde tristesse que le ministère a appris qu’un employé est décédé à la suite de cet écrasement. Deux autres employés ont également été blessés. Les vols de surveillance aérienne prévus pour cette mission ont été suspendus. Nos pensées sont avec ces employés, leurs familles, l’équipe de la région du Québec et toute la famille des sciences », indique le service des relations avec les médias chez Pêches et Océans.
Profondément bouleversée
La chercheuse en écologie des mammifères marins, Lyne Morissette, se dit profondément bouleversée par ce terrible accident.
Elle poursuit l’Expédition Saint-Laurent, une mission de 15 jours de Montréal à Anticosti, réunissant des restaurateurs écologiques, des scientifiques, des artistes, des plongeurs et des citoyens.
« Je souhaite toute la résilience possible aux familles et aux proches de ceux qui ont vécu cet accident de près ou de loin. Aujourd’hui, nous sommes à Cacouna, la mairesse (Suzanne Rhéaume) a dédié la journée de nettoyage à cette jeune biologiste. Ceux qui travaillent dans de telles conditions sont tous des passionnés », indique madame Morissette.
Le Bureau de la sécurité des transports du Canada a dépêché une équipe d’enquêteurs sur place afin de déterminer les causes de l’écrasement.
Le pilote, un homme de 26 ans, a aussi été transporté à l’hôpital pour soigner des blessures graves.
L’avion appartenait à l’entreprise québécoise Sasair. Il avait été loué par le ministère des Pêches et des Océans.