Golf : Frédérick Sirois à la Coupe Canada Fenergic
Plus grand tournoi professionnel au Québec et l'un des plus prestigieux au paysLe golfeur matanais Frédérick Sirois participera au plus grand tournoi professionnel au Québec et l’un des plus prestigieux au pays, la Coupe Canada Fenergic, présentée de jeudi à dimanche, à Victoriaville.
L’ancien membre de l’équipe de l’Université du Québec à Trois-Rivières revient à la compétition après plusieurs années d’absence. Sirois prendra le départ pour la première ronde ce jeudi, à 12h30.
Organisée par la PGA du Québec et Golf Québec, la Coupe Canada Fenergic réunit 130 golfeurs professionnels au pays et des États-Unis, dont une vingtaine d’amateurs.
L’événement de quatre rondes remet 140 000 $ en bourses, dont 35 000$ au gagnant.
« Je connais un dirigeant de Golf Canada et lorsque je lui ai démontré mon intérêt, j’ai profité d’un laisser-passer puisqu’il y avait encore de la place disponible chez les amateurs. Je pourrais récolter des points pour me positionner en vue des tournois de l’an prochain. La compétition me manquait terriblement. Maintenant que mes enfants ont grandi, je suis apte à recommencer et j’en suis très heureux », indique Frédérick Sirois.
De gros noms présents
La Coupe Canada Fenergic 2024 accueillera des golfeurs de haut calibre, dont le champion de 2022, l’Américain Jake Scott, les Ontariens Ryan Curran et Marc Cassulo ainsi que plusieurs Québécois tels que Marc-Olivier Plasse, Max Gilbert, Dom Lalonde, Yohann Benson et Iannick Lamarre.
Le gagnant de l’an dernier, Étienne Papineau, poursuit d’ailleurs son ascension sur le Korn Ferry Tour, porte d’entrée au PGA Tour.
Les 60 meilleurs participants après les deux premières rondes poursuivront lors des deux dernières de la fin de semaine, prévue samedi et dimanche.
« J’aimerais bien participer à celles de la fin de semaine, mais le calibre est très relevé. Je vois les joueurs s’exercer durant les rondes de pratique et c’est du sérieux. Je vais simplement faire de mon mieux et m’amuser. On verra ensuite ce qui va se produire », estime Sirois.