Institut Maurice-Lamontagne en deuil : l’enquête se poursuit
Le Bureau de la sécurité dans les transports travaille sur le site de l'écrasement d'avionLe Bureau de la sécurité dans les transports (BST) poursuit son enquête sur les causes de l’écrasement d’avion ayant coûté la vie à une employée de 24 ans de l’Institut Maurice-Lamontagne de Mont-Joli, vendredi dernier, après l’écrasement d’un avion sur la côte ouest de Terre-Neuve lors d’une mission scientifique de Pêches et Océans Canada visant à recenser les mammifères marins.
Le BST recueille actuellement des renseignements sur le terrain afin de déterminer les causes et les circonstances entourant la tragédie.
« Nos enquêteurs se sont rendus à Corner Brook et ils ont visité le site en hélicoptère. Lundi, ils ont travaillé dans la région de Corner Brook, notamment en s’entretenant avec la Royal Newfoundland Constabulary et d’autres personnes », rapporte le coordonnateur des relations avec les médias pour le BST, Liam MacDonald.
Une blessée quitte l’hôpital
Ce sont deux avions affrétés par Pêches et Océans Canada qui prenaient part ensemble à la mission scientifique visant à recenser les mammifères marins lorsque l’écrasement est survenu.
Une des deux employées de l’Institut Maurice-Lamontagne, blessées lors de l’accident, a obtenu son congé de l’hôpital, lundi en fin de journée.
« Elle est actuellement avec sa famille à Corner Brook. Elle devrait rentrer à la maison sous peu. L’autre employée blessée aura aussi son congé de l’hôpital sous peu. Les employés du deuxième avion sont tous de retour à la maison », indique le service des relations avec les médias de Pêches et Océans Canada.
Du soutien psychologique
« Du soutien psychologique s’est mis rapidement en place et est offert aux employés de l’Institut Maurice-Lamontagne et à tous les employés de la région du Québec de Pêches et Océans Canada. L’ensemble des employés de Pêches et Océans Canada est actuellement en deuil à la suite de cette tragédie. Nos pensées sont aussi avec les employés impliqués dans cet accident et leurs familles », précise-t-on par courriel.
L’avion appartenait à l’entreprise québécoise Sasair. Il avait été loué par le ministère des Pêches et des Océans.