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Économie

Lock-out ferroviaire : Ottawa force le retour au travail

Détaillants et spécialistes prédisaient des hausses de prix et des pénuries
(Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)

Ottawa force le retour au travail des 93 000 employés ferroviaires du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC), en lock-out depuis jeudi matin.

Le gouvernement Trudeau prévient ainsi une crise économique alors que les deux parties semblent « dans une impasse fondamentale » pour en venir à une nouvelle convention collective.

« Les travailleurs, les agriculteurs, les navetteurs et les entreprises dépendent quotidiennement des chemins de fer du Canada et continueront de le faire. Il s’agit du devoir et de la responsabilité du gouvernement de veiller à ce que la paix industrielle soit préservée dans ce secteur vital », a indiqué le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon.

Rien de mieux qu’une entente négocié

Les conséquences d’un lock-out prolongé auraient pu être dévastatrices. Plusieurs détaillants et spécialistes prédisaient déjà des hausses de prix et des pénuries de certains produits.

Le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« On est dépendant du transport dans plusieurs secteurs économiques. C’est certain qu’on souhaite une entente négociée et le plus rapidement possible. Ça prend un dialogue entre les deux parties. Plusieurs travailleurs et citoyens sont affectés. Plus les jours passent, plus les pertes financières sont réelles. Ce qu’on souhaite, c’est une bonne entente négociée », a indiqué le député bloquiste de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

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