Le Lab-École de Rimouski officiellement inauguré
En présence de Bernard Drainville, Pierre Thibault, Pierre Lavoie et Ricardo LarrivéeConstruit au coût de 45 M $, le Lab-École de Rimouski a été officiellement inauguré, mardi, en présence de Bernard Drainville. Le ministre de l’Éducation rassure qu’il y aura d’autres établissements s’inspirant de cette vision ailleurs dans la province.
Depuis mercredi dernier, 560 élèves du préscolaire à la sixième année, réparties dans 25 classes, ont entamé l’année scolaire à l’École du Boisé-des-Près, le nom choisi pour le nouvel établissement.
Il s’agit du 5e Lab-école a voir le jour dans la province après ceux de Québec, Saguenay, Shefford et Maskinongé. Le gouvernement Legault inaugurera le prochain projet, l’an prochain, à Gatineau.
Le bâtiment à la fine pointe de la technologie offre une cour extérieure où tout a été pensé en fonction du bien-être des jeunes et des apprentissages. Il comprend aussi une cuisine pédagogique, un gymnase, des potagers et une cour spacieuse.
« Les Lab-Écoles comme celui du Boisé-des-Prés nous ont grandement inspirés pour la création des écoles de nouvelle génération. En date de juin dernier, 125 écoles de nouvelle génération étaient en construction, dont plus d’une vingtaine ouvriront cette année. Nos écoles ont manqué d’amour au Québec et on n’a pas suffisamment investi pour les garder à jour. On a un grand rattrapage à faire. Pierre, Pierre et Ricardo ont changé la vie de nombreux élèves au Québec. La société leur droit beaucoup », estime monsieur Drainville.
Tirer des leçons
Le gouvernement Legault a annoncé, la semaine dernière, qu’il n’avait pas l’intention de renouveler le mandat du projet Lab-École.
Présents à Rimouski pour l’inauguration, les fondateurs du concept, Pierre Lavoie, Ricardo Larrivée et Pierre Thibault, craignent « un ralentissement dans l’évolution » des établissements scolaires.
« C’est un laboratoire. On a créé six laboratoires et l’important est d’en tirer les leçons. On est déjà entrain de le faire pour les écoles de nouvelles génération. Est-ce qu’on a sentira le besoin, éventuellement, de passer à un Lab-École 2.0 et de passer à une deuxième étape. Je suis loin d’être fermé à cela. Sur la réussite scolaire, il faudra quantifier l’impact de ces environnements. Éventuellement, est-ce qu’on pourrait envisager un Lab-École secondaire? Pourquoi pas », insiste Bernard Drainville.