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Chasse et pêche

Réserve de Matane : « l’Anticosti » de l’orignal

Entrevue avec son directeur général, Dan Gagnon
Depuis les 12 dernières années, le cheptel orignal de la réserve faunique de Matane est toujours aussi dense et productif, comme le confirme en entrevue son directeur général, Dan Gagnon. (Photo courtoisie Dan Gagnon – SÉPAQ – Réserve Matane)

La réserve faunique de Matane demeure la « cathédrale des orignaux », voire même l’Anticosti de l’espèce sur le continent.

En entrevue cette semaine dans le cadre de l’émission et le balado « Rendez-Vous Nature », son directeur général, Dan Gagnon, explique pourquoi les amateurs de ce grand gibier rêvent d’aller le traquer dans ce qu’on appelle aussi la mecque de l’orignal au Québec.

Au cours des deux dernières décennies, la réserve faunique de Matane a été un territoire en situation de surabondance d’orignaux, et conséquemment de sur broutage alimentaire.

En 2007, l’équipe du biologiste et responsable de la grande faune de l’époque, Jean Lamoureux, avait dénombré des niveaux records de densité de 47,6 orignaux par 10 km2.

Chasse intensive

Une chasse intensive de conservation avait été lancée et 800 orignaux ont dû prélevés jusqu’en décembre.

Puis quatre ans plus tard, en 2012, un autre inventaire faisait état d’une réduction du troupeau à 33 orignaux par 10 km2.

La Réserve faunique de Matane est reconnue pour la densité, mais aussi la diversité de son cheptel orignal. (Photo courtoisie Sépaq)

L’inventaire aérien de l’orignal dans la réserve faunique de Matane à l’hiver 2020 affichait une constance de densité de 32,1 orignaux par 10 km2. La stabilisation souhaitée du cheptel était atteinte.

Pour entendre cette entrevue, cliquez sur le lien ci-dessus.

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