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Pierre-Luc Leclerc : 6e report de son enquête sur remise en liberté

L’ex-attaché politique Maxime Blanchette-Joncas reste en prison
Pierre-Luc Leclerc fait face à des accusations de harcèlement criminel et de non-respect de ses conditions. (Photo Facebook)

Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, est toujours derrière les barreaux puisque son enquête sur remise en liberté, prévue ce jeudi avec des témoins assignés, a été reportée à ce lundi 21 octobre pour fixer une nouvelle date.

« Nous ne sommes pas en mesure de procéder. Mon client devait faire des démarches hier (mercredi) qui n’ont pas été fructueuses. D’autres démarches devront être faites », a mentionné l’avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu à la juge de garde, Hermina Popescu.

L’accusé a comparu par vidéoconférence du centre de détention de Rimouski.

Il a renoncé à invoquer les délais avant la tenue de son enquête caution puisque les reports sont imputables à la défense.

Le ministère public avait transmis sa preuve à la juge mercredi dans le but de procéder ce jeudi.

Il s’agit du 6e report de l’enquête sur remise en liberté initialement prévue le 23 septembre, puis reportée au 24 et au 27 septembre, et finalement au 7, au 10 , 17 et 21 octobre au palais de justice de Rimouski.  

Harcèlement criminel

Leclerc fait face à des accusations de harcèlement criminel et de non-respect de ses conditions.

L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois, le 17 juin dernier, relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.

Le palais de justice de Rimouski (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées.

Pierre-Luc Leclerc a été arrêté une deuxième fois, le 13 septembre dernier. Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre 2024.

Le bureau du député Maxime Blanchette-Joncas a fait savoir que qu’il n’était pas au courant des accusations avant l’arrestation de Leclerc.

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