CISSS du Bas-Saint-Laurent : 8 M$ à retrancher
Pour répondre à l'exigence de Québec de revenir à l'équilibre budgétaire
Par 30.10.2024 12:00
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent devra éponger un déficit de 8 M$ d’ici le 31 mars prochain. Son conseil d’administration a dévoilé, mardi, sa situation financière préoccupante pour l’année 2024-2025.
Le CISSS prévoyait un déficit global de 38 M $, mais le ministère de la Santé et des Services sociaux payera près de 30 M $ de la facture.
Ce montant provient de l’embauche de main-d’œuvre indépendante pour combler les quarts de travail vacants dans les différents départements.
Dans ce contexte, sa direction devra retrancher les 8 M $ sans toucher aux services directs à la population, comme l’exige le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Pour 2023-2024, le CISSS du Bas-Saint-Laurent avait déjà doublé son déficit d’exploitation par rapport à l’année précédente. Plus de 75 % du manque à gagner provenant du recours au personnel des agences privées.
Pas question de toucher à Synergie Saint-Louis
Malgré ce manque à gagner, selon nos informations, le CISSS du Bas-Saint-Laurentt ne souhaiterait pas abandonner son Synergie Saint-Louis avec l’achat souhaité des Ateliers Saint-Louis, près de l’Hôpital régional de Rimouski.
En juillet 2023, la Ville de Rimouski avait tranché en faveur du projet de CISSS. Elle estimait la vente de l’immeuble entre 550 000 $ et 750 000 $.
En attente de nouvelles de la Société québécoise des infrastructures, qui analyse toujours s’il donnera son accord ou non au projet, le CISSS souhaiterait transformer les Ateliers Saint-Louis pour en faire une aile de l’Hôpital régional.
Le projet prévoirait des travaux de plusieurs millions de dollars à partir de 2026, comprenant l’ajout d’une section consacrée à la production d’énergie et d’un tunnel construit sous le stationnement actuel pour relier les Ateliers Saint-Louis à l’Hôpital régional.
Les gestionnaires devront aussi se concentrer sur la mise à niveau des parcs immobilier, d’équipements et informatique, tout en respectant les ressources financières et matérielles actuelles.