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SOPER/Novarium : enquête de l’UPAC ?

Le maire Guy Caron est prêt à collaborer
Des citoyens demandent l’intervention de l’UPAC concernant l’épineux dossier SOPER/Novarium. (Photo courtoisie)

Des Rimouskois demandent l’intervention de l’Unité permanente anticorruption (UPAC) dans la saga impliquant la SOPER et Novarium.

Une citoyenne a notamment lancé cette idée, lundi dernier, lors du conseil municipal de la Ville de Rimouski, à quoi le maire et président de la SOPER, Guy Caron, se dit prêt à collaborer si l’UPAC souhaite enquêter.

« Nous n’avons rien à cacher. C’est d’ailleurs la Ville et la MRC qui a demandé à la commission municipale de faire enquête lorsque nous nous sommes rendu compte que le surplus accumulé de 800 000$ avait disparu. C’était la responsabilité du directeur général de bien informer le conseil d’administration », mentionne monsieur Caron.

Poursuite au civil

En réponse à la question d’un citoyen, le maire Caron a mentionné qu’un avis juridique a été demandé afin de savoir si des recours au civil sont possibles dans ce dossier.

« Nous sommes toujours en attente de la réponse », a-t-il affirmé.

Guy Caron ne croit cependant pas qu’il y a matière au dépôt d’accusations criminelles.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« Des fonds publics importants ont été dépensés dans le cadre du projet de la Zone bleue, pour le compte d’un organisme parrainé par la SOPER, soit l’organisme Novarium. Dans ce contexte, il y a notamment eu un manque de contrôle du conseil d’administration sur les actions de l’ancien directeur général, des décisions concernant Novarium prises à l’insu de la majorité du conseil d’administration de la SOPER et le paiement de dépenses importantes de déplacement pour le compte de Novarium », mentionne le président de la Commission municipale du Québec, Jean-Philippe Marois.

Confiance aveugle

Fort des succès passés, il ressort de l’enquête que le conseil d’administration avait grandement confiance à l’ancien directeur général, Martin Beaulieu.

« Le CA lui laisse donc une grande marge de manœuvre, notamment par rapport à certaines décisions prises à l’égard de Novarium, qui engagent la responsabilité de la SOPER. « 

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Cette grande marge de manœuvre se traduit notamment par l’adoption de résolutions parfois libellées de façon large et pouvant porter à interprétation.

C’est dans ce contexte que monsieur Beaulieu a pu contracter, à plusieurs reprises, à l’insu des membres du conseil d’administration, des déplacements d’argent de la SOPER vers Novarium.

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