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William Lacelle est prêt à prendre la pôle chez l’Océanic

Il a la personnalité et l'étoffe d'un numéro 1 selon Joël Perrault
Le gardien de l’Océanic, William Lacelle (Photo courtoisie Océanic/Iften Redjah)

Bien qu’il célébrera seulement ses 17 ans ce jeudi 26 décembre, William Lacelle a prouvé sa valeur au point où l’Océanic place dorénavant sa confiance en lui pour prendre la pôle à titre de gardien numéro 1.

Depuis novembre, ce scénario se dessinait graduellement dans l’entourage de l’équipe.

Détenant une fiche de 13-1-1 depuis le début de la saison, Lacelle affiche actuellement la meilleure moyenne de buts alloués de la LHJMQ à 1,98 et le cinquième taux d’efficacité à ,921.

Globalement, depuis qu’il a abandonné la voie des collèges américains pour se joindre à l’Océanic, il n’a perdu que trois matchs en 22 départs, en plus d’avoir réussi autant de blanchissages.

Au-delà des chiffres, le jeune homme impressionne par sa constance et son charisme.

Joël Perrault (Photo Le soir.ca – René Alary)

« William est prêt. Il a les chiffres qui le prouvent. Il détient la personnalité et le calme d’un numéro 1. C’est impressionnant ce qu’il a réalisé à 16 ans. Plus que ça va, plus qu’on voit ses vraies couleurs. C’est le fun d’avoir un joueur comme ça dans ton organisation. On sait que le futur sera positif avec lui. Tu peux faire un bon bout avec ce genre d’individu », estime l’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault.

Reformer le duo Desrosiers-Guindon

Avec le départ de Samuel Saint-Hilaire, le directeur-gérant Danny Dupont devra dénicher un adjoint d’expérience afin de diminuer la pression sur Lacelle.

Le plan s’apparente à celui de 2015, où l’Océanic comptait sur Philippe Desrosiers comme meneur devant le filet.

À l’époque, Serge Beausoleil n’avait pas hésité acquérir Louis-Philippe Guindon, bien établi chez les Voltigeurs de Drummondville, pour former le meilleur duo de gardiens du circuit.

Le gardien Philippe Desrosiers célèbre, avec ses coéquipiers, la conquête de la 3e Coupe du Président de l’histoire de l’Océanic, en mai 2015, au Colisée Financière Sun Life. (Photo LHJMQ- Vincent Éthier)

L’Océanic a justement eu besoin de Guindon, surtout en séries éliminatoires, pour prendre la relève dans certaines occasions critiques.

« William veut être le meilleur et jouer à tous les soirs, mais il faudra continuer à bien le gérer et à l’entourer. On travaille justement avec lui pour ne pas qu’il se décourage quand il donne des buts. Il va vivre des moments où ça va aller un peu moins bien, mais il est têtu. C’est un compétiteur exceptionnel et les gars l’apprécient pour cela. Quand tu veux être le meilleur, tu fais les choses pour l’être », estime Perrault.

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