Bris de services en obstétrique : un groupe de travail réclamé
Totalement inacceptable clame le Parti QuébécoisLe Parti Québécois dénonce la nouvelle vague de rupture de services d’obstétrique à la veille du temps des fêtes, notamment au Témiscouata et à Sainte-Anne-des-Monts.
« Ces services devraient être considérés comme essentiels. C’est totalement inacceptable qu’en 2024, au Québec, les suivis de grossesses et l’accouchement soient un parcours du combattant pour les femmes. Des solutions pérennes doivent être trouvées et mises en place avec un plan pour maintenir en tout temps les services d’obstétrique et non pas de manière facultative », indique son député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole en Santé et services sociaux, Joël Arseneau.
Depuis les dernières années, la mise sur pause des services d’obstétrique par manque de main-d’œuvre survient un peu partout au Québec.
Bris du contrat social envers les femmes
« Cela devient une pratique de gestion fréquente et normalisée, les « corridors de services » qui masquent les bris de services ne sont rien de moins qu’un bris du contrat social envers les femmes et couples du Québec qui choisissent d’avoir un enfant et de vivre en région », clame monsieur Arsenau.
Pour le PQ, un signal fort doit être lancé au ministre de la Santé, Christian Dubé.
« Ces bris répétés créent énormément de stress, c’est très anxiogène pour les femmes qui doivent avoir un suivi de grossesse ou qui vont accoucher bientôt. C’est un problème récurrent qui engendre énormément de conséquences, comme le fait de devoir déménager dans la ville voisine pour les dernières semaines de grossesse ou de parcourir de longues distances pour accoucher », dénonce Joël Arsenau.