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La saison de motoneige prend son envol

Les bénévoles s’affairent à ouvrir la totalité des sentiers
Des motoneigistes au sud de Rimouski (Photo courtoisie Tourisme Bas-Saint-Laurent)

Malgré les écueils des derniers mois avec la menace du retrait des droits de passage de membres de l’Association des propriétaires de boisés privés des Appalaches (APBPA), la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) regarde vers l’avant. Ses bénévoles s’affairent présentement à ouvrir les sentiers et lancer la saison à travers la province.

Par Lydia Barnabé-Roy- Initiative de journalisme localInfo Dimanche

Avec les 30 à 40 centimètres annoncés entre le 7 janvier et le 9 janvier, le directeur général de la FCMQ, Stéphane Desroches, voit d’un bon œil le début de la motoneige.

Dans les dernières semaines, les bénévoles ouvraient de peine et de misère les sentiers en raison du manque de neige, surtout ceux situés près du fleuve.

« Les clubs avaient déjà travaillé un bon fond, c’est l’avantage qu’on a eu », indique-t-il.

Dépendamment de l’accumulation de neige perçue dans les différents secteurs et de la disponibilité des bénévoles, le directeur estime que les trois quarts des pistes de motoneige pourraient être ouverts dans les prochains jours.

Un seul propriétaire de boisé privé dans le secteur de L’Islet aurait manifesté son désir de révoquer son droit de passage auprès de la Fédération.

Monsieur Desroches souligne toutefois que « ce n’est pas clair » puisqu’il pourrait être rétabli. 

Situation en évolution

Le mot d’ordre des clubs est d’ouvrir les sentiers. Si des propriétaires ne souhaitent plus laisser les motoneigistes passer, ils doivent contacter la FCMQ. La situation est donc en évolution. Le directeur n’est toutefois pas inquiet.

« En même temps, les municipalités sont en arrière des clubs, dans le sens que s’il faut faire des relocalisations temporaires, elles vont les aider à trouver des solutions», explique-t-il.

Selon lui, il y a eu plus de peur que de mal dans ce dossier.

Le directeur général de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Stéphane Desroches (Photo courtoisie FCMQ)

« [Les membres de l’Association] ont eu leur écoute. Grâce à la motoneige, ils se sont fait entendre », soutient-il.

Il se désole que l’APBPA ait pris la motoneige en otage et que le fardeau soit retombé sur les bénévoles. Ces derniers ont dû trouver des solutions et répondre à des appels qui ne n’ont toujours été courtois.

Le début de saison à venir va alléger les épaules de Stéphane Desroches.

Lorsque tous les sentiers seront ouverts et qu’il verra les motoneigistes s’adonner à leur sport d’hiver préféré, il pourra mettre ses inquiétudes des derniers mois derrière et se tourner vers le positif.

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