Who I Am par Pete Townshend

J’avoue un péché mignon : j’aime lire les biographies de grands musiciens connus. Alors, c’est avec appétit que j’ai lu l’histoire de la vie tumultueuse de Pete Townshend, guitariste et compositeur du groupe britannique The Who, malgré l’épaisseur de l’ouvrage.

C’est lui-même qui a écrit sa biographie et on y croit. Il sait mettre en valeur ce qu’il a fait de bon; il s’en vante parfois, mais n’hésite pas à se taper sur les doigts quand il s’est fourvoyé.

C’est dans l’Angleterre de l’après-guerre qu’il est né, fils aîné de parents musiciens, pas très présents. Son talent à la guitare et son sens de la composition l’ont vite fait grimper dans les sommets du palmarès, à Londres puis partout au monde.

L’opéra-rock Tommy demeure son œuvre majeure. Il a fréquenté des grands de la musique : Clapton, Jagger, Hendrix, McCartney…

Et sa vie a vraiment été mouvementée… Un véritable emblème du sex, drug and rock and roll…

Il raconte tout ça avec émotion : sa vie de famille, ses frasques musicales, ses dépenses exubérantes, ses jouissances et ses vertiges.

Le pire moment de sa vie aura été l’accusation de pédopornographie qu’on lui a collée à la peau. Très injustement, affirme-t-il. C’est arrivé après qu’il eut consulté sur internet des sites explicites afin de se renseigner sur ce terrible fléau pour mieux le dénoncer dans ses chansons.

Bref, une vie qui n’a rien de tranquille. Et surtout, le reflet d’une époque colorée.

Who I Am, de Pete Townshend, (Éditions Lafon, 2013, 530 pages).

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