Rimouski veut une nouvelle SOPER d’ici l’été
Une structure opérationnelle à définir dans les prochains moisLa Ville de Rimouski souhaite mettre en place, d’ici cet été, une nouvelle structure opérationnelle qui succédera à l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), officiellement en faillite depuis novembre dernier alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$.
Sa direction sondera les entreprises locales, jusqu’au 9 février, afin de connaître leur opinion dans le but de créer ce service de développement économique et touristique.
« On ne sait pas quelle forme ça va pendre. Il y a plusieurs modèles selon les différentes villes. Ça peut être un OBNL (organisme à but non lucratif), un partage hybride entre un OBNL, la Ville et la MRC Rimouski-Neigette ou des services offerts par la Ville et la MRC. Lequel nous permettrait de faire face aux enjeux de demain? C’est ce qu’on veut déterminer », indique le maire de Rimouski, Guy Caron.
Pour lui, pas question de répéter les erreurs du passé. La nouvelle structure devra assurément diriger Rimouski vers une nouvelle vision économique, moins basée sur la fameuse « économique bleue ».
Pas une SOPER 2.0
« Ça ne sera pas forcément une SOPER 2.0 ou un OBNL du même type qu’on avait auparavant. On veut utiliser la situation dans laquelle on est présentement pour nous assurer que le modèle qui sera adopté sera celui qui sera adapté à la réalité
. Les résultats du sondage vont nourrir notre réflexion pour établir le système », affirme le maire de Rimouski, Guy Caron.
Dans un rapport d’enquête dévoilé le 1er novembre dernier, la Commission municipale du Québec concluait à un cas grave de mauvaise gestion pour expliquer les déboires de l’ex-SOPER.
« Des fonds publics importants ont été dépensés dans le cadre du projet de la Zone bleue, pour le compte d’un organisme parrainé par la SOPER, soit Novarium. Dans ce contexte, il y a notamment eu un manque de contrôle du conseil d’administration sur les actions de l’ancien directeur général, des décisions concernant Novarium prises à l’insu de la majorité du conseil d’administration de la SOPER et le paiement de dépenses importantes de déplacement pour le compte de Novarium », mentionnait le président de la Commission municipale du Québec, Jean-Philippe Marois.