L’Océanic en arrache sur le jeu de puissance

L’Océanic a beau avoir ajouté des éléments importants à son alignement, les statistiques de son jeu de puissance sont bien en deçà des attentes.

Déjà bien ordinaire au plan des statistiques en première moitié de saison, c’est pire depuis le retour du congé de Noël avec une seule réussite, à Bathurst samedi dernier, en 21 occasions de supériorité numérique. 

Globalement, l’Océanic est 16^e, sur 18^e, dans la colonne de l’efficacité en avantage numérique avec 15,9 %, ne devançant que les Mooseheads et le Titan.

« La solution est entre les mains des joueurs. C’est quelque chose qu’on pratique beaucoup. Je trouve qu’on se pose beaucoup de questions en avantage numérique. On cherche le jeu parfait. On marque des buts à 5 contre 5, on devrait être capable de le faire à 5 contre 4 avec les éléments qu’on a. Ça se passe un peu entre les deux oreilles. C’est un aspect de la partie qui sera important de régler dans les prochaines semaines », explique Joël Perrault.

Les chances y sont pourtant

Ce dernier ajoute que les chances sont là. « C’est dans l’exécution rapide, et dans la finition, que tu vas créer des chances de marquer. On est dans les meilleures équipes de la ligue dans le nombre de chances de marquer dans la ligue en power play, mais on est dernier dans le nombre de chances qui sont concrétisées. C’est notre opportunisme qui fait défaut. »

Qui plus est, l’entraineur-chef a les outils pour utiliser deux unités différentes capables de produire offensivement. « Il n’y a aucune raison que l’avantage numérique ne soit pas capable de performer à notre niveau. On a beaucoup joueurs qui le faisaient fonctionner, l’an dernier, et on a ajouté des Mathieu Cataford, Jonathan Fauchon, Eriks Mateiko et Pier-Olivier Roy. On a les éléments, maintenant, c’est de mettre ça en place et d’avoir confiance pour en profiter quand on a nos chances . » 

Les Cataractes s’amènent

Ce sont les Cataractes de Shawinigan qui seront les visiteurs vendredi soir. À leur première visite le 3 novembre, ils avaient gagné 5-2 face à une équipe qui avait alors joué son pire match de la saison devant ses partisans. Puis, le 29 décembre, humiliante défaite de 10-2 à Shawinigan.

« Le match de demain a été encerclé sur notre calendrier. Clairement, on n’a pas aimé les deux fois qu’on a joué contre eux. Il faut s’en souvenir et être prêt à jouer. Ils ont une très belle équipe. On veut être meilleur qu’hier (mercredi dans un revers en prolongation contre Halifax) et que lors de nos deux matchs contre eux », assure Perrault.

C’est William Lacelle qui sera devant le filet vendredi. Olivier Théberge (blessure mineure) demeure un cas douteux.