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Traverse Rimouski-Forestville : la balle dans le camp de Québec

La Ville de Rimouski assure que le promoteur a été trouvé et est toujours intéressé.
Le CNM Évolution, qui assurait la traverse entre Rimouski et Forestville, a cessé d’opérer en août 2022. (Photo courtoisie Christian Boudreau)

La Ville de Rimouski indique que la balle est maintenant dans la cour de la Société des ports du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie et du ministère des Transports pour assurer la relance de la Traverse Rimouski-Forestville.

« C’est avec eux que nous travaillons présentement pour faire cheminer le projet qui nécessite des décisions à prendre au niveau du port de Rimouski et du ministère des Transports », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Le maire précise que le promoteur a été trouvé depuis un bon moment et qu’il est toujours intéressé.

L’ex-directrice générale de la Société de promotion économique de Rimouski, Marina Soubirou, a aussi été embauchée par la Ville à titre de conseillère stratégique pour assurer le suivi des dossiers de la SOPER à la suite de sa faillite, dont celui de la traverse Rimouski-Forestville.

Le président du conseil d’administration de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron et la présidente-directrice générale, Marina Soubirou. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

« C’est un projet qui est sérieux et qui, à notre avis, selon le plan d’affaires, est viable. C’est la raison pour laquelle nous sommes intéressés, mais ce n’est pas une décision qui appartient à la Ville d’aller de l’avant. C’est vraiment l’implication qu’on aura pour le port et pour le ministère des Transports », souligne-t-il.

Guy Caron estime qu’il est encore trop tôt pour établir des échéanciers.

En mai dernier, le maire de Rimouski indiquait au Soir.ca que le principal défi était de trouver un bateau et non un promoteur intéressé à opérer le service de traverse.

« Le problème ce n’est pas tant de trouver un opérateur. C’est vraiment de trouver le bon navire dont l’acquisition va permettre de ne pas générer un déficit d’opération. C’est vraiment le grand défi. Pour l’instant, nous sommes à travailler là-dessus », précisait-t-il.

Legault prêt à contribuer

Lors d’une entrevue accordée au Soir.ca en marge du caucus présessionnel de la CAQ à Rimouski, en septembre dernier, François Legault avait assuré que son gouvernement était prêt à contribuer à la relance d’un service de traverse entre Rimouski et Forestville.

« Il y a des enjeux pour les traverses privées comme celle de Rimouski-Forestville. Nous sommes en train de regarder cela. Il n’y a pas encore de dossier de déposé. On espère trouver un partenaire avec qui travailler pour cette traverse, quitte à ce que le gouvernement y contribue. On regarde ce dossier de très près. C’est un dossier que Maïté (Blanchette Vézina, députée-ministre de Rimouski) discute souvent avec Geneviève Guilbault (ministre des Transports et de la Mobilité durable) », assurait le premier ministre du Québec.

Le lien maritime entre Rimouski et Forestville est en arrêt depuis trois ans.

Insatisfaite du service offert par le CNM Évolution, l’ex-SOPER et la Société d’économie et de développement de Forestville avaient lancé un appel d’intérêt, en février 2022, pour trouver un armateur et monter une corporation à but non lucratif pour un nouveau service que l’on espérait lancer en avril de la même année, mais ce ne fut pas le cas.

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