Complexe multisports : Rimouski va de l’avant
Toujours sur les terrains du Complexe sportif Guillaume-Leblanc
Le conseil municipal de Rimouski a octroyé, lundi soir, un contrat de 114 000$ à la firme d’ingénierie Bouthillette Parizeau (BPA) pour recevoir un devis pour la construction d’un complexe multisports de 21 M$, donc plus modeste que le projet de 38 M$, dont le premier coup de pelle pourrait être donné aussitôt qu’en 2026.
L’ancien projet nécessitait une aide financière du gouvernement du Québec qui a été refusée.
La Ville a tenté d’obtenir 9,5 M $, à deux reprises, dans le cadre du Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA).
En décembre, le maire Guy Caron avait indiqué au Soir.ca qu’il souhaitait annoncer la construction du complexe multisports en 2025.
« Nous avions budgété 21 M$ dans notre plan triennal d’immobilisations pour le complexe multisports. Nous avons décidé de voir ce qu’on peut faire avec 21 M$. Si jamais il en manque un peu, on pourrait se tourner vers du financement privé ou scolaire », indique-t-il.

La Ville tiendra compte des besoins identifiés par les différentes associations sportives, autant en termes de capacité que de design.
« Ce dont nous avons besoin pour aller de l’avant, c’est le devis de performance et c’est le mandat que nous avons accordé à la firme Bouthillette Parizeau. C’est la même firme qui a fait le centre multisport à Saguenay. Elle a de l’expérience dans ce type d’infrastructures », poursuit monsieur Caron.
Soccer, football et athlétisme
Le projet révisé serait toujours situé sur les terrains du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
« Il prévoit toujours des plateaux sportifs qui pourront servir à plusieurs sports comme le soccer, le football, le rugby et le disque volant d’équipe », précise le maire.
La construction d’une piste d’athlétisme est aussi prévue.

« Pour l’instant, on exprime les besoins et après cela, la firme va nous faire des propositions. On sait que nous aurons des plateaux pour le soccer, mais aussi pour tous les sports qui se pratiquent sur un terrain synthétique intérieur », affirme le maire.
Pas de palestre de gymnastique
Pour diminuer les coûts, le projet de palestre de gymnastique est abandonné pour l’instant.
« On le garde pour une deuxième phase. Pour l’instant, nous y allons pour la construction d’une infrastructure de base, mais on veut s’assurer que dans le devis de performance, il puisse y avoir une possibilité d’expansion future pour, entre autres, une palestre », souligne Guy Caron.

Pour aller de l’avant, le maire précise que ça va prendre un devis de performance acceptable pour le conseil municipal.
Non à un complexe en dôme
La Ville de Rimouski n’est pas intéressée par la construction d’un complexe sportif en dôme, une option moins chère vers laquelle s’est notamment tournée la Ville de Gatineau.
« Ce n’est pas une option envisagée par le conseil municipal parce que ça coûte peut-être moins cher, mais ça dur moins longtemps. On veut avoir une structure plus permanente et on travaille en ce sens et non pas pour avoir une structure dont la durée de vie sera limitée, notamment en raison de nos hivers. Je respecte les villes qui sont allées vers cette option, mais ce n’est pas la direction que nous entendons prendre », commente Guy Caron.