Fripée : une friperie pour offrir une deuxième chance aux animaux
Au profit du Centre de services animaliers de Rimouski
Le Centre de services animaliers de Rimouski (CSAR) a procédé à l’ouverture de sa boutique de seconde main sur la rue Saint-Germain Ouest, appelée Fripée, dont l’entièreté des profits servira à assurer et bonifier ses soins à son refuge.
Située en plein centre-ville, Fripée se spécialise dans les articles usagés pour animaux à faible coût et les vêtements tendance pour hommes et femmes.
La boutique a été fondée par la directrice générale du CSAR, Jeanne Mercier et par Samuel St-Pierre.
L’idée d’ouvrir une boutique pour récolter des fonds pour le CSAR provient d’une volonté de pouvoir autofinancer l’établissement.
« C’est de plus en plus difficile d’avoir des partenariats avec les entreprises, parce qu’il existe vraiment beaucoup de causes et que toutes les causes sont nobles. Les entreprises ne sont donc pas en mesure d’investir partout non plus, elles doivent faire des choix. On s’est donc dit qu’en plus de se chercher des partenaires financiers, on allait se trouver une façon de s’autofinancer en créant cette boutique », indique madame Mercier.
Modèle éprouvé
Les deux fondateurs de Fripée se sont d’ailleurs inspirés du modèle établi par la Société protectrice des animaux (SPCA) de la Nouvelle-Écosse
« La SPCA de la Nouvelle-Écosse a, à même le refuge, une friperie qui est annexée et ça fonctionne super bien. On s’est un peu basé sur son idée pour créer Fripée, en se donnant un autre point de visibilité au centre-ville, vu que l’emplacement du CSAR ne lui permet pas nécessairement d’être vu par les touristes ou par les gens qui ne connaissent pas le refuge », ajoute Jeanne Mercier.

Le fait d’avoir opté pour une friperie, plutôt qu’un autre type de boutique, permet d’en faire un projet écoresponsable, tout en étant le prolongement de la mission du CSAR.
« Au refuge, nous donnons une deuxième chance aux animaux de compagnie. À la friperie, on donne une deuxième vie aux vêtements. On voulait donc que la boutique concorde avec la mission du refuge, le tout dans un nouveau modèle d’affaires qui nous permettrait de recycler des vêtements et des objets. »
Toujours possible de faire des dons
En amont de son ouverture, la friperie a reçu une quantité de dons assez importante pour remplir tout l’espace disponible au local de la boutique.
Cependant, l’engouement de la population pour le concept a fait en sorte de réduire rapidement la quantité d’articles en vente.

Il est donc encore possible de faire des dons, en tout temps, à la friperie et au refuge, lors des heures d’ouverture.
« On prend comme dons des vêtements, des articles pour animaux, des accessoires, des souliers et des articles de sports », énumère la cofondatrice de la friperie.
Campagne sur La Ruche
La campagne de financement organisée sur La Ruche se poursuit également, soit jusqu’au début d’avril 2025.
Au moment d’écrire ces lignes, 70% de 10 000$ souhaités pour soutenir l’ouverture de la friperie avaient été amassés.
« La campagne nous permet de rembourser tous les investissements que nous avons mis dans la friperie. Comme 100 % des profits iront au refuge, on voulait être capable de dégager de l’argent le plus rapidement possible pour ce dernier. C’est le but de la campagne. L’argent que nous aurons en surplus, après le paiement du loyer et des assurances, pourra aller directement au CSAR », conclut Jeanne Mercier.