Opération policière à l’école Langevin : pas un cas isolé
Au moins trois événements similaires survenus depuis 2023 au Bas-Saint-Laurent
L’enquête concernant l’intervention policière survenue sur l’heure du dîner, jeudi, à l’école Langevin de Rimouski se poursuit. La Sûreté du Québec a intercepté d’un adolescent à la suite de propos menaçants en lien envers d’autres élèves de l’établissement secondaire.
Selon nos informations, le jeune concerné ne se trouvait pas à proximité de l’école au moment où il a été maîtrisé par des patrouilleurs.
Si la SQ indique qu’aucun confinement n’a été ordonné, les élèves de l’école Langevin visés ont été gardés à l’intérieur, a confirmé sa directrice, Myriam Boucher.
« Nous n’avons pas de détails supplémentaires pour le moment. Nous continuons l’enquête. Ce qui est important de comprendre, c’est que l’individu est rencontré. Nous sommes à une étape de l’enquête où nous devons vérifier si oui ou non, il aurait tenu des propos menaçants », explique le sergent Frédéric Deshaies de la Sûreté du Québec.
Le Centre de services scolaires des Phares a pour sa part émis une communication pour informer les parents.
« Nous avons gardé les élèves en sécurité, à l’intérieur de l’école, par mesure préventive. À aucun moment la sécurité du personnel ou celle des élèves n’a été compromise. Nous avons déployé des ressources additionnelles qui sont sur place cet après-midi (jeudi), pour les élèves qui vont en avoir besoin », a indiqué au Soir.ca la coordonnatrice aux communications du Centre de services scolaires des Phares, Zoé Ross-Lévesque.
Les cours ont repris jeudi après-midi, comme prévu, à l’école Langevin.
Encore des menaces
Ce n’est pas la première fois que la Sûreté du Québec doit intervenir dans ce genre de situation au Bas-Saint-Laurent.
L’automne dernier, un élève de l’école secondaire Saint-Jean de Rimouski avait été intercepté aux abords du parc Lepage alors qu’il se trouvait en possession d’un fusil à plomb.

Avant cela, au printemps 2024, deux personnes d’âges mineures ont été arrêtées à l’école secondaire de Matane, après avoir tenu des propos menaçants liés à l’utilisation d’une arme à feu à l’école.
En mars 2023, un élève d’âge mineur avait été arrêté pour avoir proféré des menaces contre les élèves et le personnel de l’école secondaire Paul-Hubert de Rimouski. L’adolescent accusé planifiait une tuerie de masse.