Maxime Blanchette-Joncas à la défense des producteurs agricoles
Gestion de l’offre
Le candidat du Bloc Québécois aux élections fédérales, Maxime Blanchette-Joncas, s’engage à défendre les producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent sous gestion de l’offre. Il s’est rendu, jeudi, à la Ferme laitière MIMATHIEU de Sainte-Angèle-de-Mérici.
Le député sortant a voulu rassurer les agriculteurs de la circonscription de Rimouski-La Matapédia. Accompagné d’acteurs de l’industrie laitière, il a assuré que la protection de la gestion de l’offre et de l’agriculture québécoise dans les accords commerciaux fera l’objet du tout premier projet de loi proposé par son parti dès le retour de la Chambre, au plus tard en juin.
« Dans le Bas-Saint-Laurent, la production laitière représente 51 % des revenus agricoles. C’est plus de 4 700 emplois, répartis dans 514 fermes et une contribution de près de 440 millions de dollars au PIB. Dans la circonscription de Rimouski–La Matapédia, 210 producteurs génèrent plus de 160 millions de litres de lait chaque année. Et ça représente 160 millions de dollars de revenus. On est sur du un dollar par litre », souligne Maxime Blanchette-Joncas.

Le candidat a affirmé que la production agricole est un secteur essentiel de l’économie régionale. Dans son projet de loi, le Bloc exigera des autres partis :
● Qu’ils s’engagent formellement et irrévocablement à le soutenir ;
● Qu’ils assurent sa priorisation au Sénat ;
● Et qu’ils garantissent son adoption avant l’été 2025.
Des concessions dénoncées
Maxime Blanchette-Joncas a rappelé aux producteurs locaux que les conservateurs fédéraux ont été les premiers à sacrifier une partie de la gestion de l’offre lors des négociations de l’Accord économique et commercial global, dès 2008. Il a ajouté que les libéraux fédéraux ont poursuivi le travail, en 2016, avec le Partenariat transpacifique, puis en 2018 avec l’ACEUM.
« Chaque fois, ils ont fait des concessions sur la gestion de l’offre. Chaque fois, nos producteurs ont perdu des parts de marché », dit-il.

Le bloquiste soutient que son parti a déposé le projet de loi C-282 pour interdire toute future concession dans les accords commerciaux internationaux.
« Mais ce projet a été vidé de sa substance par deux sénateurs non élus, qui y ont ajouté un amendement excluant les traités en cours de négociation, comme l’ACEUM. Et avec la prorogation du Parlement par les libéraux, le projet n’a pas pu être finalisé pour garantir une réelle protection à nos producteurs », mentionne-t-il.
Agir rapidement
De son côté, le président du Syndicat des producteurs laitiers du Bas-Saint-Laurent, André Saint-Pierre, estime qu’il est urgent d’agir rapidement pour éviter de déstabiliser le système encore plus.
« On a été conciliant les dernières fois, on s’est adapté, mais cette fois, on ne peut plus accepter de vivre à nouveau les conséquences des brèches dans les négociations. On a besoin d’une protection solide, sans compromis », conclut-il.