Urgence : Trois-Pistoles envisage des démarches judiciaires
Contre Santé Québec et le Centre intégré de santé et de services sociaux
La Ville de Trois-Pistoles se prépare à enclencher des démarches judiciaires dans le cas où Santé Québec et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent irait de l’avant avec la fermeture de l’urgence de son hôpital en soirée et durant les fins de semaine.
Une résolution en ce sens a été adoptée par le conseil municipal à la séance du 14 avril.
« La résolution mandate la Ville de Trois-Pistoles d’enclencher des démarches judiciaires si jamais la fermeture de l’urgence est retenue », précise le maire, Philippe Guilbert.
Le conseil municipal de Trois-Pistoles a adopté deux autres résolutions en lien avec le dossier de l’urgence de Trois-Pistoles.
« La première demande à Santé Québec de dévoiler son plan de redressement budgétaire le plus rapidement possible. L’autre résolution est pour appuyer le maintien de l’urgence de Pohénégamook. C’est un échange de bons procédés. Ils nous appuient et on les appuie », indique le maire Guilbert.
Les infirmières s’impatientent
Les infirmières œuvrant à l’urgence de Trois-Pistoles ont publié une lettre ouverte, notamment dans Le Soir.ca, pour dénoncer le secret entourant le dossier de l’urgence qui crée beaucoup d’inquiétude chez le personnel.

« En tant que professionnelles en soins, nous sommes très inquiètes de l’avenir des soins de proximité et de la prise en charge lors des soins critiques. Plusieurs d’entre nous sont angoissées pour les membres de la population ou ceux de nos familles. Il n’y a aucun profit à faire lorsqu’on parle d’une vie ou même plusieurs vies qu’on peut faire la différence. Impossible de dormir la conscience tranquille avec cette possibilité de fermeture qui nous tourmente les idées nuit et jour », mentionnait l’équipe des infirmières de l’urgence de Trois-Pistoles.