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UQAR : renouvellement de la chaire sur les risques psychosociaux

Dans le domaine du travail.
La professeure Mahée Gilbert-Ouimet est la titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les risques psychosociaux au travail. (Photo : Stéphane Lizotte)

La Chaire de recherche du Canada sur les risques psychosociaux au travail de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) a été renouvelée.

Dirigée par la professeure Mahée Gilbert-Ouimet, la chaire consacre ses travaux à la prévention des maladies chroniques et à l’amélioration des politiques publiques.

Son renouvellement s’accompagne d’un budget de 500 000 $ sur cinq ans.

Obtenue initialement en 2020, cette chaire a permis la réalisation de plusieurs travaux en lien avec le développement de maladies chroniques d’origine physique et psychologique, en tenant compte des différences liées au sexe et au genre.

Ces recherches ont notamment porté sur des problèmes de santé fréquents, tels que les maladies cardiovasculaires et la détresse psychosociale.

D’autres travaux de la chaire ont exploré des problèmes de santé rarement étudiés dans ce domaine — comme la rigidité artérielle, le prédiabète, les blessures morales et la dysfonction cognitive — dans une perspective de prévention.

Prévenir les problèmes

Dans le prolongement de ces travaux, un outil numérique novateur, intitulé BEST (Bien-Être et Santé au Travail), a été codéveloppé par l’équipe de la chaire afin de soutenir les milieux de travail dans leurs efforts de prévention et de réduction des risques psychosociaux touchant leurs employées et employés.

L’Université du Québec à Rimouski (Photo journallesoir.ca Véronique Bossé)

La prévention des maladies chroniques, l’amélioration du bien-être, de la santé et de la productivité, ainsi que la bonification de l’outil de réduction des risques psychosociaux du travail BEST font partie de la programmation de recherche.

En outre, les diverses formes de violence présentes en milieu de travail seront aussi étudiées avec l’outil BEST.

« Les travaux qui seront menés au cours des cinq prochaines années vont permettre l’intensification de la prévention des problèmes de santé chroniques par la réduction des risques psychosociaux au travail. Les employeurs du Québec devront d’ailleurs intégrer ces risques dans leurs plans de prévention dès l’automne prochain avec la modernisation du régime de santé et de sécurité au travail », précise la professeure Gilbert-Ouimet.

Une quinzaine d’étudiantes et étudiants prendront part aux travaux de recherche de la Chaire, notamment au cours de leur maîtrise et de leur doctorat en sciences infirmières et de stages de recherche.

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