Rimouski-La Matapédia dit non à Alexander Reford

Alors que la soirée électorale s’est terminée dans Rimouski-La Matapédia avec la victoire du Bloc Québécois, Alexander Reford dresse un bilan satisfaisant de sa campagne et met l’accent sur le fait qu’il s’agissait d’une nouvelle expérience pour lui.  

Le candidat libéral a terminé deuxième derrière Maxime Blanchette-Joncas.

En début de nuit, monsieur Reford détenait 35,1% des suffrages avec 17 567 voix après 272 bureaux de scrutin dépouillés sur 279.

« Nous avons participé à une centaine d’activités, on a rencontré des maires, ainsi qu’une cinquantaine d‘organismes communautaires. Nous avons parlé de la pauvreté, de la gestion de l’offre, de la foresterie et bien sûr de Donald Trump. Nous avons parlé des défis qui nous attendent dans la circonscription, ainsi que de la force du Parti libéral et de la faiblesse du Bloc Québécois et des autres partis. Je pense que nous avons aussi marqué des points », estime l’ex-directeur général des Jardins de Métis.

Questionné sur sa lecture des résultats au pays, Alexander Reford indique y constater la présence d’une vague conservatrice.

« Dans notre comté, les conservateurs avaient une candidate absente, qui a quand même eu des votes, donc on voit bien qu’il y a une vague conservatrice et qu’elle se manifeste avec des sièges à travers le pays. »

Gagnant malgré la défaite

Malgré sa défaite, monsieur Reford a déclaré avoir gagné beaucoup dans le cadre de la campagne, lors de son discours de clôture.

« J’ai gagné énormément. Dans les cinq dernières semaines, depuis le début de la campagne, j’ai acquis une connaissance du milieu que je n’avais pas. J’ai aussi gagné, parce que j’ai rencontré des centaines d’entrepreneurs, d’organismes et d’individus qui nous ont vraiment inspirés par leur travail, leur dévouement et leur désir de voir les choses se développer. Je pense qu’ils avaient aussi le désir de voir un député au pouvoir, qui pourrait les aider dans la réalisation de leurs projets. »

Pour la suite

Monsieur Reford n’a pas précisé s’il serait prêt ou non à se représenter.

« Je ne dis pas non, je ne dis pas oui. J’ai des plates-bandes aux Jardins de Métis qui ont besoin de moi et j’ai une belle équipe là-bas qui attend mon retour. Je reste au service du pays, si jamais il a besoin de moi, je suis prêt à lui offrir mes talents. Autrement, j’ai un 100^e anniversaire à préparer pour l’an prochain, j’ai donc de beaux projets en perspective. »