Fête nationale à Rimouski : la saga se poursuit

Après la parution d’une lettre ouverte du maire de Rimouski, Guy Caron, concernant l’organisation, par la Ville, d’une fête nationale à Rimouski, le coordonnateur de la Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ), Djanick Michaud, lui répond.

Rappelons que depuis janvier, l’organisation d’une Fête nationale par la Ville a fait l’objet de plusieurs interventions.

La SNEQ a partagé une lettre ouverte, plaidant pour que Rimouski emboite le pas aux autres villes principales de la région et organise une fête locale ou des fêtes de quartiers pour la fête nationale.

Des citoyens ont ensuite posé des questions aux membres du conseil. Il a notamment été évoqué que l’organisation d’une fête reposait entre les mains des Corporations de loisirs des différents districts et que le Service des loisirs de la Ville n’organiserait pas de fête. C’est par après que Djanick Michaud a évoqué son indignation à la Ville.

Lettre du maire et réponse de la SNEQ

Dans sa lettre ouverte, le maire établit l’historique du financement de la fête, où il mentionne qu’en 2022, en raison de la diminution du soutien du Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), la SNEQ avait fait une demande de subvention de 25 000 $, mais qu’elle lui avait alloué un montant de 15 000 $ qui avait été accepté.

« En 2023, la SNEQ demande 27 000 $ et la Ville alloue un montant de 16 000 $ selon les mêmes modalités. En 2024, la demande de la SNEQ fait un bond significatif à 38 000 $. La Ville propose alors une subvention de 17 000 $ à la SNEQ, toujours selon les mêmes modalités qu’à l’habitude. Après la réception de la décision, la SNEQ fait savoir au conseil municipal que si ses demandes ne sont pas acceptées, elle procédera à la rotation de la tenue de la fête régionale dans différentes villes du Bas-Saint-Laurent. Le conseil municipal refuse de se plier aux exigences de la SNEQ. »

Questionné à ce sujet, Djanick Michaud donne sa version des faits. Il précise que la chronologie des événements est essentielle pour comprendre ce qui est arrivé.

« À l’automne 2023, une demande d’indexation a été faite à la Ville. En janvier 2024, nous n’avions toujours pas reçu de réponse de la part de la Ville, même si la demande avait été envoyée au tout début du mois d’octobre. Alors, en janvier 2024, devant la non-réponse de la Ville, le conseil d’administration de la SNEQ a décidé que la fête allait se déplacer dorénavant. C’est à la suite de ça que la Ville a répondu, en disant qu’elle accorderait 17 000 $. La décision de déplacer la fête avait déjà été prise. »

Ainsi, il considère que les propos du maire ne sont pas tout à fait véridiques.

« Ça n’avait donc rien à voir avec le montant que la Ville donne, bien que l’on considère que ce montant est plutôt symbolique, comparativement aux villes de tailles comparables. »

De plus, l’affirmation de monsieur Caron, qui stipule que la responsabilité de financer davantage la Fête nationale revient principalement au gouvernement du Québec et au MNQ, est fausse selon Djanick Michaud, qui rappelle encore une fois que de nombreuses villes semblables à Rimouski s’investissent beaucoup plus.

Une fête au Bic

Avec la fin, le 22 avril dernier, de l’appel de projets pour le programme d’assistance financière aux célébrations locales et régionales de la fête nationale du Québec, la SNEQ peut maintenant annoncer qu’une fête nationale prendra place au Bic en juin.

« Nous sommes heureux d’annoncer que la Société Saint-Jean-Baptiste du Bic a déposé une demande pour la fête nationale et qu’il y aura une fête, le 23 juin, au Bic. »

Il n’est pas possible pour le moment d’avoir davantage de détails sur la fête, mais ces derniers suivront dans les prochaines semaines.