« Ces années à Rimouski ont préparé ma carrière » – Brad Richards
De passage au Colisée Financière Sun Life pour la Coupe Memorial
Brad Richards est de retour à Rimouski pour la Coupe Memorial. Vingt-cinq ans après avoir gagné le trophée, l’ex-Océanic affirme que ses années dans le Bas-Saint-Laurent ont été marquantes pour le reste de sa carrière.
Coprésident d’honneur du tournoi en compagnie de Jonathan Beaulieu, Richards a fait partie de la formation rimouskoise de 1997 à 2000. L’accompagnement qu’il a reçu de Maurice Tanguay et de toute l’organisation lui a fait gagner énormément de maturité autant dans le sport que dans la vie.
« C’est une excellente organisation pour ça. L’équipe que nous avions, les responsabilités que j’avais et que Doris (Labonté) m’a données m’ont permis d’avoir confiance pour aller dans la Ligue nationale de hockey. Ces trois années à Rimouski ont préparé ma carrière. « , explique l’ex-numéro 39.
Il soutient que Doris Labonté a eu un grand impact sur son parcours de hockeyeur professionnel.

« Doris a été la plus importante partie de ces trois années. Monsieur Tanguay était incroyable pour diriger l’équipe et les employés, mais Doris était mon entraîneur. Il était un bon entraîneur, mais il priorisait les personnes. Il faisait sentir à tous les joueurs qu’ils faisaient partie de l’équipe, peu importe leur rôle. Il nous traitait comme des hommes, même si nous étions jeunes. Je vais toujours m’en souvenir », exprime Richards.
Premier retour depuis 2009
Le gagnant de la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay en 2004 est de retour à Rimouski pour la première fois en 16 ans. Il a pu revoir les joueurs de l’édition 1999-2000 de l’Océanic avec qui il avait d’abord remporté la Coupe Memorial.
« La dernière fois que je suis venue ici, c’était pour le tournoi de 2009 et ce n’était pas avec l’équipe de 2000. C’est plaisant de les revoir. De jouer devant les partisans de Rimouski, dans un aréna plein tous les soirs, j’en garde des souvenirs incroyables. Les trois années, nous avions de bonnes équipes pour compétitionner », souligne le natif de l’Île-du-Prince-Édouard.

Brad Richards souhaite que les joueurs actuels de l’Océanic puissent profiter de leur expérience à la Coupe Memorial.
« Tu ne sais pas si tu vas jouer après le junior. C’est un trophée très difficile à gagner parce que tu n’as que quelques années dans le junior. C’est un tournoi très spécial. C’est une chance incroyable pour les joueurs. Peu ont la chance de participer à la Coupe Memorial. Ils peuvent le faire à la maison devant leurs partisans en plus », mentionne-t-il.
L’influence de Vincent Lecavalier
Sans la présence de son ami Vincent Lecavalier la saison avant son arrivée, Brad Richards n’aurait pas endossé l’uniforme de l’Océanic. Le fait d’être dans un milieu francophone était particulièrement inquiétant pour lui et sa famille.
« J’avais le choix d’aller ailleurs, mais Vinny m’a dit comment l’organisation était et comment il était traité. Quand l’organisation a parlé à mes parents pour leur expliquer comment je serais encadré avec des cours de français et des tuteurs, ils ont été rassurés. Ils étaient plus inquiets pour mes études que je l’étais », raconte-t-il en riant.

La fiche de Brad Richards avec l’Océanic parle d’elle-même. Il demeure le meilleur pointeur de l’histoire de l’équipe avec 173 buts, 349 passes pour 552 points (saisons et séries incluses).
Son numéro 39 fait partie des immortels de l’Océanic, en compagnie de Lecavalier, Jonathan Beaulieu, Allan Sirois, Michel Ouellet et Sidney Crosby. À eux s’ajoutent les bâtisseurs Doris Labonté et Maurice Tanguay.