Le CHSLD de Rimouski ouvre ses portes au public
Les « Portes ouvertes sur nos milieux de vie » se tiennent mardi
Le CHSLD de Rimouski invite la population à visiter ses installations, mardi, dans le cadre de la première présentation de l’opération « Portes ouvertes sur nos milieux de vie » du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Les 14 installations d’hébergement de longue durée du Bas-Saint-Laurent seront accessibles au public, de 12 h à 19 h, pour s’ouvrir sur les différentes communautés du territoire, recruter des bénévoles et créer de nouveaux partenariats avec des organismes.
« Par exemple, nous pouvons créer des partenariats avec des écoles de musique qui viennent donner des concerts dans nos installations. C’est l’occasion, demain, pour les directeurs d’écoles de musique de venir nous voir. Ça peut aussi être un responsable de loisirs d’une municipalité ou d’une maison des familles », explique le directeur de l’hébergement longue durée au CISSS du Bas-Saint-Laurent, Frédéric Gagnon.
« C’est essentiel et c’est une première. Nous voulons que la population comprenne ce qu’est un CHSLD et une MDMA-MA. Nous voulons démystifier tout ça. Nous allons permettre aux visiteurs de se promener sur les unités. Nous avons 224 résidents. Pour divertir tout ce beau monde et les faire sortir, nous avons besoin de l’implication des gens », ajoute la gestionnaire du CHSLD de Rimouski, Geneviève Côté Rioux.

Les personnes âgées à la recherche d’un nouveau milieu de vie sont aussi invitées à aller visiter les installations.
« Si j’ai 80 ans et que je sais que je vais aller vers le CHSLD, qu’on commence à en parler avec la famille et avec le CLSC, je peux venir voir à quoi ça ressemble pour me faire une opinion », exprime Frédéric Gagnon.
Des expériences positives
Marthe Bourque réside au CHSLD de Rimouski depuis quelques années. Elle dit apprécier son milieu de vie qui lui permet de socialiser.
« J’ai toujours aimé le social et ici c’est la place pour ça. On a du plaisir. Je participe à presque toutes les activités. Il y en a que j’organise moi-même », dit-elle.
Denise Landry, pour sa part, est proche aidante pour son mari qui habite la résidence pour aînés depuis 5 ans.

« Au début, j’ai trouvé ça dur, mais quand j’ai réalisé à quel point le personnel est attentionné, j’ai été rassuré. Ça m’encourage de savoir qu’il est bien », mentionne-t-elle.
Les 14 installations d’hébergement de longue durée du Bas-Saint-Laurent comptent 996 places. Le taux d’occupation est présentement de 99 % et le temps d’attente pour une place varie d’une région à l’autre. Il est nul à certains endroits et peut aller jusqu’à six mois à d’autres.