Carrefour 50+ : virage numérique amorcé
Trois nouvelles personnes ont été embauchées
Le Carrefour 50 + du Québec connaîtra un gros automne, notamment avec le commencement de son virage numérique qui permettra aux clubs qu’il représente d’améliorer leurs communications. Trois nouvelles personnes ont été embauchées.
Ces employés s’ajoutent aux quatre déjà en place. Ils agiront à titre d’agents de liaison et seront basés à Gaspé, à Bonaventure et à Saint-Pacôme. Leur embauche a été possible grâce à une subvention du gouvernement provincial et leur rôle sera de faciliter ce virage numérique pour les 138 clubs chapeauté par le Carrefour 50 +.
« Nous avons des clubs du Kamouraska aux Îles-de-la-Madeleine qui font des activités de loisir, sportives et des rencontres d’information. Certains sont dans de petits villages et nous voulons les soutenir. La moyenne d’âge pour nos 1 500 bénévoles est de 70 à 72 ans », explique le directeur général de l’organisme, Harold LeBel.
L’utilisation des technologies devient de plus en plus difficile pour certains de ces bénévoles.
« Nous voulons améliorer l’intranet, le site web et toutes les communications entre les clubs et notre fédération ainsi que tous les organismes en lien. C’est pour contrer la fracture numérique parce qu’on sait que c’est plus difficile pour les 60 ans et plus. Nous sentions que notre système était désuet et nous voulions répondre à un besoin d’aujourd’hui », affirme le président du conseil d’administration du Carrefour 50 +, Richard Rancourt.
Des employés sur le terrain
« Le rôle des nouveaux employés est d’aller voir les clubs, d’évaluer s’ils sont capables de faire le virage numérique, ce que ça prend comme formation et ce que nous pouvons leur offrir. Ils seront sur le terrain. Notre système de renouvellement de carte de membre sera aussi modernisé », ajoute le directeur général.

Environ 3 000 activités sont organisées annuellement pour, entre autres, briser l’isolement. Harold LeBel rappelle que le Carrefour 50 + est là principalement pour soutenir les bénévoles des différents clubs.
« Il faut conserver le bénévolat parce que c’est notre force. Il y a plusieurs enjeux, dont le vieillissement, les diminutions de services dans les municipalités et l’évolution du numérique. Il faut être plus présent avec eux. Nous voulons aussi démontrer qu’à bien des endroits, les clubs sont le lieu de rencontre. »
Engouement pour le pickleball
Grâce à une autre subvention et à une entente avec Loisirs et sports Bas-Saint-Laurent, de l’équipement de pickelball a été distribué sur le territoire.
« Nous avons organisé 48 cliniques d’initiation dans tous les secteurs, mais surtout au Bas-Saint-Laurent. Nous avons aussi des tapis multisports que nous allons distribuer à la fin août pour permettre la pratique du palet, du curling et de la pétanque. Je vais aussi avoir une attention particulière pour la Gaspésie », indique la chargée de projet au Carrefour 50 +, Lucille Porlier.

L’organisme souhaite ainsi amener les membres de clubs à bouger davantage et essayer d’attirer les plus jeunes.
« Nous voulons que les aînés ne soient pas abandonnés chez eux. Nous voulons les faire sortir et les rendre plus actifs. À 80 ans, si je ne garde pas mon cognitif actif, je vais dépérir. Dans les paroisses, ce qu’il reste actuellement, c’est le club. Ça permet d’avoir des paroisses qui se tiennent debout », exprime Richard Rancourt.
Toutes les activités des différents clubs sont en ligne au www.carrefour50.com.