Incendie à Sainte-Anne-des-Monts : accidentel conclut le coroner
Décès de Jacques Collin et de sa fille, Emmanuelle-Gina
Le coroner Jean-Pierre Chamberland conclut que l’incendie qui a coûté la vie à des citoyens de Sainte-Anne-des-Monts, le 6 novembre dernier, était de nature accidentelle.
Le triste événement s’est produit vers 20 h 23. Une personne circulant sur la 1re avenue Est remarque de la fumée qui s’échappe de la résidence de Jacques Collin, sa conjointe et sa fille Emmanuelle-Gina. C’est alors qu’un appel d’urgence est logé au 911.
Les pompiers arrivent sur les lieux quelques minutes plus tard et constatent un embrasement généralisé.
Les corps de Jacques Collin et de sa fille sont retrouvés dans la cuisine. Par la suite, les ambulanciers tentent des méthodes de réanimation et dépêchent les victimes à l’hôpital, où leur décès est constaté.
Selon les observations du coroner, la maison qui avait un certain âge était isolée avec du bran de scie, ce qui a eu pour effet d’accélérer la propagation du feu.
Le poêle à bois situé au sous-sol serait la cause de l’incendie. Il n’y avait aucune trace d’accélérant, confirmant ainsi la thèse d’un incendie de nature accidentelle.
Revenu avant les pompiers
Selon la trame des événements établie par le coroner, Jacques Collin aurait allumé le poêle à bois avant de quitter la maison un bref moment pour aller chercher ses proches à la piscine, laissant Emmanuelle-Gina dans la cuisine. Celle-ci se déplaçait avec un fauteuil roulant motorisé.
L’hypothèse veut que Jacques Collin soit revenu à la maison avant l’arrivée des pompiers. Il aurait tenté de sauver sa fille, mais aurait été lui-même incommodé par du monoxyde de carbone qui serait, vraisemblablement, la cause du décès.
