Crimes sexuels : Ronald Audet évalué avant son procès
Son procès est reporté au palais de justice de Rimouski
Le procès de Ronald Audet, de Mont-Joli, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, ne débutera finalement pas ce mardi 25 août tel que prévu. Une nouvelle évaluation sur l’aptitude à comparaître de l’octogénaire a été ordonnée par le tribunal, ce lundi, au palais de justice de Rimouski.
Les nouvelles dates du procès seront fixées au retour de l’évaluation, si l’accusé de 86 ans est déclaré apte à subir son procès.
Prévu initialement à compter du 30 juin, le procès avait été reporté du 26 au 29 août au palais de justice de Rimouski. La juge Annick Poirier avait accepté la demande de report formulée par l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, malgré l’objection de la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté.
Audet fait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et un de grossière indécence. Le vocable attentat à la pudeur n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par celui d’agression sexuelle, mais les accusations doivent être celles qui étaient en place au moment des gestes reprochés.
L’octogénaire a été arrêté le 28 septembre 2023 et libéré sous promesse de comparaître le 3 octobre, ce qu’il a fait au palais de justice de Mont-Joli.
Apte à subir son procès
Ronald Audet a été déclaré apte à subir son procès à la suite d’une première évaluation par un spécialiste.
« Mon client a eu des problèmes cardiaques qui ont mené à un ACV. Il a des hauts et des bas. Nous avons tenu l’enquête préliminaire pendant que mon client était hospitalisé à la suite d’un ACV », a mentionné Me Caroline Bérubé, lors d’une précédente comparution.

Audet a été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire. Comme c’est la coutume, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire sont frappés d’une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir.
Ronald Audet a choisi un procès devant un juge seul (sans jury).
Les accusations sont en lien avec des événements qui seraient survenus entre septembre 1974 et janvier 1983 à Mont-Joli et à Saint-Zénon-du-Lac Humqui.