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Justice

Denis Desrosiers accusé d’homicide

46 ans plus tard
Le palais de justice d’Amqui. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Denis Desrosiers, 69 ans, qui faisait déjà face à cinq chefs d’accusation relatifs à une altercation survenue le 10 février 1979 à Causapscal et qui avait conduit au décès d’Adrien Allard, a été formellement accusé d’homicide le vendredi 5 septembre au palais de justice d’Amqui.

Le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a ordonné la remise en liberté sous conditions de l’accusé, qui devra notamment verser une caution de 2000$. Il devra demeurer à son appartement de la rue des Pins à Causapscal et il lui sera interdit de quitter le Québec. Il lui est aussi interdit de posséder des armes.

L’avocate de l’accusé, Me Claudie Gallant-Bergeron, a réservé son choix. L’étape d’orientation et déclaration, c’est-à-dire l’enregistrement du plaidoyer, a été reportée au 30 septembre, date à laquelle étaient déjà prévus les autres dossiers de l’accusé.

Autres accusations

Desrosiers fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.

Invasion de domicile

Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal.

Adrien Allard est décédé en 1979. Son meurtre n’a jamais été résolu. (Photo courtoisie SQ)

Les suspects étaient en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.

De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers en février et d’ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.

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