Rimouski mise sur la culture et le patrimoine
Trois plans d'action adoptés par les élus
La Ville de Rimouski présente les trois nouveaux plans d’action adoptés lors de la séance régulière de lundi, soit : le plan d’action en art public, le plan d’action en développement culturel et le plan d’action en patrimoines et développement du territoire.
Ces plans sont issus de la Politique d’art public et de la Politique culturelle et du patrimoine 2025-2035 adoptées plus tôt cette année. Ils orienteront les actions des prochaines années.
« Ces trois plans ont été adoptés au même moment, parce qu’ensemble ils forment un tout cohérent. Ils sont étroitement liés et ils ont des effets communs sur notre collectivité », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
38 stratégies et 80 actions
Les deux plans d’action de la Politique culturelle et du patrimoine sont des plans triennaux (2025, 2026 et 2027) qui comprennent trois grands axes d’intervention, déclinés en plus de 38 stratégies et 80 actions.
Il est notamment question de la poursuite de projets de restauration de lieux municipaux emblématiques (presbytère Saint-Germain, hôtel de ville, maison Lamontagne), ainsi que la mise en place d’un plan d’entretien spécifique, la facilitation de la réutilisation et de l’occupation transitoire de bâtiments patrimoniaux, ainsi qu’un meilleur accompagnement des propriétaires.
« Actuellement, on réalise un inventaire des bâtiments patrimoniaux qui ont été construits avant 1941 sur notre territoire. Nous avons donné un mandat à l’externe, à une firme spécialisée qui a fait beaucoup d’inventaires terrain cet été. On a également contribué à cet inventaire, par la collecte de données, alors ça nous permettra de mieux documenter ce que nous avons, en termes de bâtiment, sur notre territoire qui a une valeur au sens de la loi sur le patrimoine culturel. Les municipalités doivent adopter cet inventaire au plus tard en avril 2026 », mentionne le directeur du Service urbanisme, permis et inspection à la Ville de Rimouski, Jean-Philip Murray.
Monsieur Murray ajoute qu’une autre action phare consiste à la documentation de bâtiments construits après 1941.
« Rimouski a une particularité, en raison du feu de 1950, qui a eu un impact sur le patrimoine bâti. Réaliser un inventaire après 1941 va nous permettre de mieux connaître notre territoire de ce côté-là. »
En art public, le plan d’action s’échelonnera jusqu’en 2028 et jettera les bases d’une planification structurée et opérationnelle. Il prévoit notamment la création d’un comité d’experts et la mise en place d’une équipe d’entretien.