Des médecins recrutent pour le Bas-Saint-Laurent
Pour les inciter à pratiquer et s’installer dans la région
Des médecins du Bas-Saint-Laurent ont accompagné le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, à l’occasion d’une journée carrière de la Fédération des médecins résidents du Québec, au Palais des congrès de Montréal, pour les inciter à pratiquer et s’installer dans la région.
Lors de cette journée, des médecins provenant de toutes les régions du Québec tiennent des kiosques où ils tentent de recruter des pairs en vantant les mérites de leur coin de pays.
Pour l’occasion, les docteurs Antoine Cossette, Noémie Tremblay et Émilie Gagnon représentaient le Bas-Saint-Laurent, eux qui sont respectivement affiliés aux hôpitaux de Matane, de La Mitis et de La Matapédia.
Quant à Pascal Bérubé, il est un habitué de l’événement pour y avoir participé à plusieurs reprises, et ce, à ses frais, précise-t-il. Il était d’ailleurs le seul député présent.
« Mon rôle n’est évidemment pas de parler de médecine. Je m’occupe plutôt de parler avec les conjoints et conjointes des médecins. Je m’informe sur leur métier pour voir s’il y a des possibilités d’emploi dans la région. Je leur parle aussi des services offerts sur notre territoire. »
Ce dernier estime qu’il en va de son devoir de député de contribuer à l’attractivité de sa circonscription et de participer à l’effort de recrutement.
« On parle des médecins, mais si je pouvais le faire pour d’autres métiers, je le ferais. Je pense notamment à des vétérinaires et des dentistes. Je pense aux médecins de famille qui se font rares dans la région. Même moi, je suis en attente d’un nouveau médecin depuis que le mien a pris sa retraite. »
Des règles à revoir
Le contexte de recrutement est particulier ces temps-ci en raison notamment du bras de fer qui se joue entre le gouvernement du Québec et les médecins.
« On m’en a parlé pendant cette journée. C’est un enjeu qui touche l’ensemble de la profession », souligne Pascal Bérubé.
Ce dernier estime qu’il y aurait aussi lieu d’assouplir certaines règles. C’est le cas des médecins qui s’approchent de la retraite.

« Je pense que, si l’on était plus souple sur le nombre minimum de patients que les médecins doivent suivre, on en aurait davantage qui continueraient leur pratique. »
Portrait complet de la situation
Dans les prochaines semaines, le député entend dresser un portrait complet de la situation pour l’ensemble des hôpitaux de sa circonscription. Sa prochaine destination est le centre hospitalier d’Amqui.
Pascal Bérubé conclut en soulignant l’engagement et la dévotion des médecins présents qui se font des ambassadeurs de la région.
« J’ai pu constater leur attachement à notre territoire. Ce sont des jeunes qui ont fait le choix de s’installer chez nous et je les remercie sincèrement. »