Le Mont-Comi manque d’eau

Les résidents du Mont-Comi ont manqué d’eau samedi dernier (le 4 octobre). La situation s’est résorbée depuis, mais le propriétaire de la station de ski et du réseau privé d’aqueduc, Denis Roussel, explique qu’il ne parvient pas à pomper suffisamment d’eau pour commencer à remplir son réservoir de 50 000 gallons.

La sécheresse des derniers mois affecte grandement le réseau, si bien que monsieur Roussel compte forer un puits artésien et ajouter une pompe, qui assurerait d’avoir suffisamment d’eau, cet hiver, pour les 140 résidences qu’il dessert. 

« Tout ce qu’on pompe est utilisé pour fournir les chalets. On peut fournir tout le monde, mais on n’arrive pas à en stocker. En 54 ans, je n’ai jamais vu ça sec comme ça. Nous avons déjà manqué d’eau en raison de bris. Dans ce cas, c’est facile. On répare, mais là, il n’y a pas de bris. Il n’y a pas assez d’eau. On va recreuser. Ça nous prend de l’eau », lance Denis Roussel, qui s’attend à une facture d’environ 50 000$.

Un avis a été publié, la semaine dernière, pour demander aux citoyens de limiter leur consommation d’eau.

Les résidents du Mont-Comi doivent aussi faire bouillir leur eau depuis plus de deux ans en raison d’un avis permanent du ministère de l’Environnement.

Municipalisation du réseau

Denis Roussel souhaite la municipalisation du réseau d’aqueduc du Mont-Comi.

« Nous ne sommes pas des spécialistes de l’eau. Ce sont les municipalités qui le sont. Le dossier avance. Ça fait longtemps qu’on y travaille, mais ça devrait bientôt aboutir. Tout ce que le ministère de l’Environnement a demandé est déposé. Il reste à avoir la rencontre avec le ministre ou les représentants du ministère. »

Des pourparlers avec les municipalités de Saint-Donat et de Saint-Gabriel-de-Rimouski ainsi que les ministères de l’Environnement et des Affaires municipales sont prévus dans les prochaines semaines.

Prérequis pour la vente

La municipalisation du réseau d’aqueduc est un prérequis pour la vente de la station de ski.

« La vente est presque finalisée avec ma fille, mais on attend que la situation de l’eau soit réglée », commente monsieur Roussel.