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« Lane Hutson, un exemple pour moi » – Luca Nappiot

L’Océanic visite le Drakkar, vendredi et samedi
Luca Nappiot (Photo Le Soir – René Alary)

L’une des belles trouvailles de l’Océanic en ce début de saison est certes le Suisse Luca Nappiot. Visiblement, son adaptation aux patinoires nord-américaines s’est faite sans coup férir.

À 5 pieds 9 pouces et 162 livres, l’arrière de 18 ans s’impose au sein de la brigade défensive. 

« La LHJMQ, c’est un autre niveau, bien plus haut que ce que j’avais l’habitude de jouer avant. Mais, c’est un super challenge pour moi. Je ne peux que grandir de ça et m’améliorer. Je me suis assez vite habitué aux patinoires plus petites que chez nous. Ma progression va bien, donc je suis vraiment content », a expliqué Nappiot dans un entretien avec les médias, mercredi midi, veille du départ de l’équipe pour Baie-Comeau.

Luca Nappiot frappe à la porte du gardien des Saguenéens (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Il a de qui s’inspirer en pensant à son coéquipier Evan Dépatie, au plus bel espoir québécois en vue du prochain repêchage de la LNH en Xavier Villeneuve, de l’Armada, ainsi qu’au joueur vedette du Canadien, Lane Hutson.

« Xavier Villeneuve, c’est un exemple pour tous les petits défenseurs. Notre plus bel exemple, c’est Lane Hutson, avec les Canadiens, qui prouve à tout le monde que dans le hockey d’aujourd’hui, même si tu es petit, l’habilité et la rapidité, ça peut combler la taille. Je pense qu’avec le hockey qui évolue et qui devient de plus en plus un jeu avec cinq joueurs en attaque et cinq en défense, les petits gabarits peuvent se faire une place. »

Il se dit impressionné par son collègue Dépatie. « Je regarde avec nous, Evan est très bon, il est en confiance, il est bon avec la rondelle et il joue bien défensivement, c’est beau à voir. »

Interrogé sur son idole dans le hockey suisse quand il était jeune, il a nommé un défenseur du nom de Dominik Egli. 

« Il jouait à Davos et est parti, l’an dernier, pour jouer deux saisons en Suède. À part lui, ça a toujours été Lane Hutson, même avant ses deux saisons à l’Université de Boston. Je l’ai toujours regardé, il est un exemple pour moi », dit-il.

Nappiot a été le choix de troisième ronde de l’Océanic au dernier repêchage international de la LCH.

Tournoi pee-wee

Son premier contact avec la LHJMQ remonte à son passage au Tournoi international pee-wee de Québec avec une équipe de la Suisse.

« On est alors allé voir un match des Remparts de Québec. C’est là que j’ai découvert cette ligue que je suivais quand même pas mal sur les réseaux sociaux. L’année passée, quand Basile Sansonnens est venu jouer ici, c’est là que j’ai découvert de plus en plus le club et que je suis rentré en contact avec l’Océanic. »

Son entraineur, Joël Perrault, voit une belle progression dans son jeu.

« Luca est un défenseur électrisant quand tu le regardes, avec un physique un peu plus petit. C’est sûr qu’un voyage 3 en 3, c’était difficile pour lui physiquement. J’ai trouvé qu’il a joué du très bon hockey la fin de semaine dernière. Il pratique très bien, c’est un gars qui est extrêmement discipliné. Il est toujours le premier arrivé à l’aréna. Il prend soin de lui et est toujours de bonne humeur. Il progresse très bien. Chaque match, on en voit un petit peu plus. »

Face au Drakkar

Luca Nappiot prend un tir frappé dans un match face au Drakkar (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

L’Océanic connait un début de saison intéressant avec une récolte de 13 points (6-4-0-1) en onze parties, considérant la reconstruction qui s’amorce. Un dossier qu’il aimerait améliorer avec deux parties face au Drakkar, toujours sans victoire en douze rencontres (0-8-2-2).

Nappiot n’est pas nécessairement surpris du départ de l’Océanic.  

« Vu de l’extérieur, on est une équipe en reconstruction, donc on a moins d’attentes qu’une équipe qui y va pour la coupe. Mais, à l’intérieur du vestiaire, on a nos ambitions à nous et nos objectifs. Je pense qu’on crée une bonne surprise pour le moment, et ça ne peut que s’améliorer », observe-t-il.

L’entraineur-chef met tout son monde en garde en vue de ces deux parties.

« Il ne faut vraiment pas se fier aux fiches. Avec l’expérience qu’on a dans la chambre, on ne peut pas penser qu’on va avoir un match facile contre qui que ce soit. On a joué du bon hockey la fin de semaine dernière et il faut bâtir là-dessus. On s’en va dans une place qui est toujours très intimidante à jouer. Baie-Comeau va vouloir jouer du gros hockey devant ses partisans. Dans les derniers matchs, ils ont réussi à aller chercher des points. Ce n’est pas vrai qu’une équipe va fournir une saison avec zéro victoire en 64 matchs. »

Joël Perrault (Photo Le Soir – René Alary)

Alignement

Deux attaquants demeurent sur la liste des blessés en Maxwell Branton et Thomas Belzil. Dans les deux cas, Perrault assure qu’on peut parler d’absences à court terme. Par contre, après avoir raté les deux dernières parties, Zack Arsenault effectuera un retour au jeu, vendredi. 

Devant le filet, Mathis Langevin sera en fonction vendredi tandis que William Lacelle jouera samedi.

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