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Luck Mervil : représentations sur sentence en mars

Reconnu coupable d’agression sexuelle à Rimouski
Luck Mervil lors de son procès au palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Reconnu coupable d’agression sexuelle le 7 août dernier par le juge de la Cour du Québec, James Rondeau, Luck Mervil a vu le juge Yves Desaulniers fixer les représentations sur sentence au 4 et 5 mars, ce jeudi matin, au palais de justice de Rimouski.

En compagnie de son avocat, le chanteur et animateur a assisté à l’audience, qui n’a duré que quelques minutes, par vidéoconférence.

À la suite du verdict, les dossiers avaient été reportés, à ce 6 novembre, pour fixer une date qui convienne à toutes les parties pour les observations sur la peine qui sont prévues pour deux jours.

Verdict en appel

Dans les minutes suivant le verdict de culpabilité, les avocats de Luck Mervil ont immédiatement annoncé, dans une note transmise au Soir.ca, que le verdict serait porté en appel.

« Nous avons pris connaissance de la décision du tribunal. Pour le moment, nous nous concentrons sur les prochaines étapes juridiques et demandons que l’intimité de notre famille soit respectée. Aucun autre commentaire ne sera émis ».

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Dans son jugement, le juge James Rondeau a dit rejeter la défense d’erreur sur la personne présentée par l’accusé. Le magistrat a estimé que la défense de l’ancienne vedette de Notre-Dame-de-Paris manquait de crédibilité. « Le tribunal ne croit pas le témoignage de l’accusé », a tranché le juge Rondeau.

Dans la nuit du 23 au 24 juin 2000

Selon le témoignage de la plaignante, âgée de 19 ans au moment des faits, les événements ont débuté dans un bar du centre-ville de Rimouski.

Après avoir consommé deux shooters et quelques gorgées de bière, elle a raconté lors de son témoignage avoir ressenti des malaises soudains, nausées, vertiges et sensation imminente de perte de conscience.

Ses derniers souvenirs lucides s’arrêtaient au moment où elle se dirigeait vers les toilettes.

Luck Mervil dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. (Photo capture d’écran)

La plaignante, dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication, a décrit un réveil traumatisant dans une chambre d’hôtel où elle avait découvert l’accusé en train de la pénétrer sans son consentement.

Malgré ses refus répétés, l’homme lui avait répondu: « Ça fait une heure qu’on est en train de baiser »

Erreur sur la personne

L’accusé indique ne pas se souvenir d’avoir été au restaurant ou dans un bar après son spectacle du 23 juin 2000 à Rimouski.

« Une chose est sûre. Je ne sortais jamais tout seul après un spectacle. On sortait toujours en gang et on appelait l’établissement à l’avance pour prévenir qu’on viendrait. Je suis conscient de qui je suis et je n’aurais jamais abordé quelqu’un à un bar à Rimouski. Je ne suis pas non plus un rôdeur de toilettes et je suis dédaigneux de nature. Ce n’est pas le meilleur endroit pour accoster quelqu’un », a-t-il mentionné.

« Il est possible qu’on soit sorti après, mais je ne sortirais jamais seul dans un bar, surtout que mon frère était là ce soir-là. Il y a une erreur sur la personne. Je ne la connais pas. Je ne l’ai jamais vu », avait-il mentionné dans son témoignage.

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