Pierre-Luc Leclerc sous probation
Pour les trois prochaines années
Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, devra se soumettre à une probation de trois ans où il devra respecter certaines conditions, notamment de ne pas se trouver à l’intérieur d’un certain rayon du lieu de résidence et de travail de la plaignante.
Le juge de la Cour du Québec, Jérôme Simard, n’a cependant pas ordonné le port du bracelet antirapprochement, comme le demandait la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine Côté.
Il a tenu compte de la détention préventive de quatre mois dans l’imposition de la peine.
Rappelons que Pierre-Luc Leclerc a plaidé coupable, le 20 novembre, au palais de justice de Rimouski à des accusations de harcèlement criminel et de bris de promesse pour des événements survenus entre le 1er mai 2023 et le 12 septembre 2024.
L’accusé a admis les faits relatés dans une trame factuelle écrite qu’il a également signé. Le juge de la Cour du Québec, Jérôme Simard, a prononcé une ordonnance de non-publication concernant tous les détails permettant d’identifier la victime.
Harcèlement
Les faits relatés par la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté, sont à l’effet que Pierre-Luc Leclerc s’est fait insistant auprès d’une femme qui ne souhaitait pas avoir de contact avec lui par des lettres ou en s’informant auprès de proches de la plaignante.
L’accusation de bris de promesse découle du fait que l’accusé n’a pas respecté une des conditions de sa remise en liberté après son arrestation du 17 juin 2024 en tenant d’entrer en contact avec la plaignante. Il avait été arrêté de nouveau le 12 septembre 2024.


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