Claude Doiron : procès de deux semaines prévu en juin
Les événements se seraient produits en 1988
Le juge de la Cour du Québec, Pierre Lortie, a fait connaître ses décisions ce lundi, au palais de justice de Percé, sur les requêtes présentées par l’avocat de l’ex-porte-parole de la Sûreté du Québec pour l’Est-du-Québec, Claude Doiron, accusé d’agression sexuelle.
Les décisions et les motifs sont frappés par une ordonnance de non-publication. Ils ne peuvent donc pas être rapportés par les médias.
Le procès a été fixé au 8 juin pour une durée prévue de deux semaines.
Le 24 avril 2024, l’ex-porte-parole de la Sûreté du Québec dans l’Est-du-Québec avait opté pour un procès devant un juge seul de la Cour du Québec (sans jury) au terme de son enquête préliminaire.
Puisque la défense ne contestait pas la citation au procès de Doiron, ce dernier a été officiellement cité à son procès au terme de l’enquête préliminaire.
Comme c’est généralement le cas, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire étaient frappés par une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir.
Une seule personne a été entendue lors de l’enquête préliminaire.
Des événements remontants à 1988
Claude Doiron est accusé d’agression sexuelle, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans pour des événements qui se seraient produits en 1988.
Le mandat d’arrestation à l’encontre du policier a été émis le 14 juin 2023, à la suite d’une enquête de la Direction des affaires internes de la SQ.
Il a comparu une première fois le 26 juin 2023. Il n’a jamais été détenu en lien avec ses accusations.

Une seule présumée victime est en cause dans ce dossier. Les gestes reprochés se seraient produits entre le 1er mai et le 30 septembre 1988, à Cloridorme, en Gaspésie. À cette époque, il n’était pas policier.
Suspendu de ses fonctions par la SQ, Claude Doiron devait quitter pour la retraite le 28 juin 2023, 14 jours après son arrestation.

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