Rimouski pourrait rouvrir le débat sur le crucifix

Le maire de Rimouski, Guy Caron, estime que le mandat qui débute pour le conseil municipal élu le 3 novembre dernier devrait permettre de ramener la discussion autour de la présence du crucifix dans la salle du conseil.

Il est cependant trop tôt pour savoir si Rimouski suivra l’exemple de la Ville de Québec qui a annoncé, lundi, qu’elle sortira ce symbole de la religion catholique de sa salle du conseil.

« Comme nous avons un nouveau conseil, ce serait effectivement le bon moment pour discuter de la question, mais nous avons d’autres priorités en ce moment, comme la finalisation du budget », indique monsieur Caron.

Un bon moment

« De façon informelle, on en jase un peu. J’ai l’impression que cela va revenir dans la prochaine année. Nous avions eu des discussions informelles dans le précédent conseil, mais on avait jugé qu’on avait d’autres priorités. Nous avons un nouveau conseil et nous avons des choses importantes et urgentes à faire, comme le prochain budget. Au début d’un mandat, c’est peut-être l’occasion de le faire, à partir du moment où le budget va être passé », poursuit le maire.

Rimouski pourrait donc envisager de le faire en 2026.

« C’est effectivement possible qu’on le fasse l’an prochain, mais on veut le faire d’une manière qui soit le plus rassembleuse possible et qui évite la division », commente le maire, qui reconnaît que c’est une question délicate.

Guy Caron précise qu’en discuter, ça ne veut pas dire aller de l’avant avec le retrait du crucifix.

La question avait déjà été débattue en 2019 par le conseil municipal de l’époque, qui avait décidé de ne pas aller de l’avant.