PLQ : Marc Bélanger réfléchit pour la course
Succession de Pablo Rodriguez
Marc Bélanger poursuit sa réflexion à savoir s’il sera de nouveau candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec à la suite de la démission de Pablo Rodriguez.
Lors de la dernière course, le Matanais était sur les rangs.
« Je pense qu’on se dirige vers une nouvelle course, mais plus courte. Ce qui sera primordial de savoir, ce sont les conditions imposées pour entrer dans une course dans un si court laps de temps », indique-t-il.
L’idée de se lancer à nouveau est toujours une option pour monsieur Bélanger.
« L’exécutif a des décisions à prendre. Toutefois, je pense que je peux apporter des idées nouvelles
au débat. »
Quant à savoir si son résultat à la dernière course est un facteur à considérer, ce dernier rappelle qu’avec le départ de Pablo Rodriguez, 50 % des votes iront à d’autres candidats. Marc Bélanger avait terminé au 4e rang avec un peu moins de 4 % des voix.
« Mais oui, c’est effectivement quelque chose qui pèse dans la réflexion. »
Faire les choses dans l’ordre
Pour monsieur Bélanger, il n’était pas question de faire partie de ceux qui allaient pousser Pablo Rodriguez vers la porte en se basant sur des insinuations. Il était d’ailleurs de ceux qui souhaitaient que toute la lumière soit faite par le biais d’une enquête.
« C’était clair pour moi que ça revenait au chef de prendre la décision de quitter. Je suis content qu’il ait pu le faire lui-même. Je pense à l’homme d’abord et avant tout, car il a quand même mis 25 ans de sa vie au service de la population. »
Maintenant que Pablo Rodriguez s’est retiré, Marc Bélanger estime que les électeurs pourront faire la part des choses et décider si le prochain chef mérite leur confiance. « Si la personne qui se présente est intègre, tout peut changer. En quelques mois, il est possible de changer l’image du parti. »
Peinant à se relever des controverses qui circulaient depuis plusieurs semaines, monsieur Rodriguez a annoncé sa démission à son caucus avant de confirmer sa décision publiquement.
Le chef libéral était dans l’embarras depuis la mi-novembre concernant plusieurs allégations dévoilées dans les médias concernant sa campagne à la direction.
Pablo Rodriguez a toujours plaidé qu’il n’était pas au courant et qu’il n’avait rien à se reprocher, mais la pression n’a cessé de s’accroître et les appels à sa démission se sont multipliés.
Avec l’aide de La Presse Canadienne


Par 