Olivier LeBlanc : conquérir le marché du hockey
L’entrepreneur rimouskois de 13 ans a connu toute une année 2025
L’entrepreneur rimouskois de 13 ans, Olivier LeBlanc, a connu toute une année 2025. Après avoir lancé son entreprise de cire pour les bâtons de hockey, il se retrouve maintenant avec un succès qui ne cesse d’augmenter.
« Je suis content. Je ne pensais pas que ça deviendrait aussi gros en un an. Ça a explosé », dit-il. Le jeune passionné de hockey est particulièrement fier d’offrir un produit de qualité. « La forme est spéciale comparativement aux autres cires parce que les coins sont ronds. Elle est facile à appliquer. Ça enlève toute la neige sur la palette et le ruban dure plus longtemps. »
L’idée de créer Boli est arrivée en décembre 2024. Olivier a demandé à sa marraine un chauffe-cire pour Noël. Il a ensuite commencé la production dans le garage familial.
« J’ai besoin de l’aide de mes parents parce que j’ai beaucoup de commandes qui entrent ces temps-ci et j’ai l’école aussi. Même ma sœur, Léonie, m’aide à mettre les étiquettes sur les contenants. Je dois en faire tous les soirs et quand je ne peux pas, mon père le fait à ma place », indique celui qui travaille sur des recettes pour un nouveau produit à venir.
Les produits Boli sont présentement dans une trentaine de points de vente partout au Québec.
« Il a commencé à en donner à ses coéquipiers et c’est Sports Experts de Rimouski, qui lui a donné sa première chance en passant la première commande. Depuis ce temps, ça n’a pas arrêté », explique la mère d’Olivier, Stéphanie Boulianne.
« Plusieurs boutiques d’arénas en vendent et des tournois de hockey en achètent. J’ai eu une commande d’un tournoi provincial féminin à Laval et les joueuses étaient très contentes. »
Expérience formatrice
Toute la famille LeBlanc doit mettre la main à la pâte pour arriver à répondre à la demande qui est grandissante.
« C’est un excellent travail d’été pour lui. L’hiver, il en fait moins avec l’école et le hockey. Ça devient vraiment un projet familial. Parfois, nous avons des commandes de 700 ou 800 contenants de cire. Ce sont maintenant de grandes commandes et c’est du bouche-à-oreille. Nous ne savons pas combien de temps ça va durer, donc nous en profitons », exprime madame Boulianne.

La mère de famille est fière de constater l’évolution de son fils à travers cette aventure qui s’avère très formatrice pour lui.
« Cette compagnie est une école en soi. Il a eu l’opportunité de toucher à plusieurs choses qu’un petit garçon de 13 ans ne touche pas normalement. Nous l’intégrons dans les notions de comptabilité et de concurrence. Il a aussi fait de la recherche et du développement pour s’assurer que les produits utilisés sont de grande qualité. »
Un nom inspiré par Zachary Bolduc
Le nom Boli est inspiré du prénom Olivier et du nom de Zachary Bolduc, le joueur des Canadiens de Montréal, qui est le modèle du jeune entrepreneur. Lorsqu’il a évolué avec l’Océanic de Rimouski, Bolduc a été en pension chez la famille LeBlanc.
« C’était un frère pour moi quand il était à la maison. Nous aimions jouer au mini-hockey ensemble et aller sur la patinoire derrière chez nous. Nous sommes toujours restés proches et je lui parle souvent. Je suis allé le voir jouer deux fois à Montréal. J’en ai profité pour lui donner de la cire qu’il a amenée dans le vestiaire des Canadiens. »

Le hockey a toujours fait partie de la vie de l’adolescent, présentement en deuxième secondaire à l’école du Mistral de Mont-Joli. Il est heureux de pouvoir combiner l’entrepreneuriat à son sport. Olivier LeBlanc a récemment lancé le site www.bolihockey.ca, sur lequel il est possible de se procurer de la cire et des chandails Boli.
« Les chandails coûtent 25 $ et 5 $ sont remis au Fonds d’aide Michel Ouellet, qui aide les jeunes à obtenir de l’équipement de hockey de bonne qualité », souligne-t-il.
En plus d’évoluer avec le Mistral de Mont-Joli M15 D2 dans le hockey scolaire, LeBlanc est aussi un excellent joueur de baseball. Il a été choisi au sein de l’équipe régionale de l’Est-du-Québec ayant participé aux derniers Jeux du Québec, l’été dernier, à Trois-Rivières.

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