Pascal Bérubé remet 32 700 $ de son argent personnel

Dans le présent mandat, le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, a remis jusqu’à maintenant la somme de 32 700 $, provenant de son argent personnel, pour les personnes malades.

En effet, la somme servira spécifiquement à couvrir une partie des déplacements ou offrir un accompagnement à des personnes malades de sa circonscription qui doivent se rendre à l’extérieur de la région pour y recevoir des soins de santé.

En 2023, alors que le gouvernement de la CAQ avait décidé d’augmenter le salaire des députés de l’Assemblée nationale, les élus du caucus du Parti québécois ont voté contre et plutôt annoncé qu’ils n’accepteraient que la moyenne de l’augmentation de salaire consentie aux travailleurs de l’État et qu’ils remettraient le reste à des organismes.

« C’est une question de respect envers les gens de chez nous. Devant l’augmentation du coût de la vie, il m’apparaissait juste de n’accepter que l’équivalent de ce qui serait consenti, en moyenne, aux enseignantes, aux infirmières et aux travailleurs du secteur public », affirme le député Pascal Bérubé.

Des déplacements fréquents

Tant dans La Matanie, La Mitis que dans La Matapédia de nombreux patients doivent trop souvent se déplacer, notamment à Québec, pour recevoir des soins spécialisés et des suivis médicaux.

À la suite d’une rencontre tenue en début d’année entre le député et les directions des trois centres d’action bénévole de son territoire, il a été convenu que la somme totale leur sera remise en part égale et servira à la création d’un fonds géré de manière autonome par ceux-ci, sans droit de regard du député.

Ainsi, en fonction des besoins de la personne et de l’analyse des intervenants du centre d’action bénévole, cet argent permettra l’octroi d’une aide financière ou d’un accompagnement par un bénévole.

En parallèle, le député réitère sa demande de revoir la Politique de déplacement des usagers pour que celle-ci reflète le cout réel des frais et dépenses encourues par les patients des régions.

« Aucun patient ne devrait payer pour se faire soigner au Québec », a conclu Pascal Bérubé.