MRC de Rimouski-Neigette : des dossiers à poursuivre en 2026

Élue à la préfecture de la MRC de Rimouski-Neigette en novembre dernier, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, entame son mandat dans la continuité du travail amorcé par son prédécesseur, Francis Saint-Pierre.

Siégeant à la table du conseil des maires depuis quatre ans, elle connaît bien les dossiers en cours.

« Mon rôle, c’est d’assurer la continuité des démarches engagées et de veiller à ce que tous les dossiers avancent dans le respect des orientations établies par le conseil de la MRC. Nous avons déjà beaucoup de grands dossiers qui sont en route et qui sont loin d’être complétés. Des dossiers politiques, ça s’échelonne sur des mois et même des années. Pour 2026, la MRC va poursuivre plusieurs initiatives qui sont structurantes. C’est le témoignage de notre engagement envers le développement durable et la qualité de vie des citoyens », affirme madame Thériault.

Mise en œuvre du plan climat

L’un des dossiers majeurs de 2026 sera assurément la continuité de la mise en oeuvre du plan climat qui vise à réduire les émissions de GES et à accompagner la transition climatique.

« Les citoyens peuvent suivre l’évolution de cette démarche sur le site Internet de la MRC », indique la préfète.

La révision du schéma d’aménagement est un important dossier qui s’échelonne sur plusieurs mois.

« Son développement est toujours en cours. Cet exercice est essentiel pour bâtir un consensus municipal sur l’avenir de notre territoire. Au printemps, il y aura des consultations publiques afin de recueillir la vision et les préoccupations de la population », explique madame Thériault.

Agriculture au centre de l’identité du territoire

La préfète souligne que l’agriculture demeure au centre de l’identité du territoire de la MRC de Rimouski-Neigette.

« Nous avons beaucoup d’agriculteurs. La révision du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) va s’amorcer au début de l’année. Des consultations auprès des agriculteurs et des partenaires de cette industrie sont prévues. Il faut connaître le pouls de ces gens-là. C’est vraiment super important ».

Parce qu’elle estime que l’agriculture est un secteur très important de l’économie de la MRC et que c’est un dossier qu’elle avoue moins connaître, la nouvelle préfète a demandé au maire de Saint-Eugène-de-Ladrière, Claude Viel, lui-même producteur agricole, d’agir comme préfet adjoint et il a accepté.

« C’était un partenariat qui allait de soi. Il a des connaissances, entre autres dans le secteur agricole, que moi j’avais moins. Nous avons tenté de nous compléter dans nos forces. Claude et moi avons de bonnes affinités. On se ressemble sur plusieurs points. Nous avons une vision d’ouverture intéressante », souligne madame Thériault.

Claude Viel a notamment été président de la Fédération de producteurs de bœufs du Québec et impliqué pendant plusieurs années au sein de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.

Développement économique

La mise en place d’une structure de développement économique se poursuit, en collaboration avec la Ville de Rimouski.

« Les détails vont se préciser au fil de l’avancement du dossier. Ce sera une priorité dès le retour des Fêtes », précise madame Thériault.

Le transport collectif fait aussi partie des grands dossiers pour 2026.

« Ça demeure une priorité pour la MRC de maintenir ce service. On travaille activement à trouver des solutions. Au cours des dernières années, le financement n’a pas été facile, mais on ne lâche pas prise. C’est un dossier actif et nous sommes en recherche constante pour consolider ce service », ajoute la préfète.

Gestion des matières résiduelles

La gestion des matières résiduelles est également au cœur des actions de l’équipe de la MRC de Rimouski-Neigette.

« On veut réduire les déchets envoyés à l’enfouissement et améliorer les performances environnementales de la MRC », indique madame Thériault.

Rappelons que les coûts ont explosé dans certaines municipalités au cours des dernières années lors du renouvellement du contrat pour la cueillette avec un seul soumissionnaire, Matrec.

« Nous sommes en train de préparer un prochain contrat de collecte pour intensifier les efforts de sensibilisation auprès de la population. La MRC travaille à la mise en œuvre d’un regroupement de toutes les municipalités afin de rejoindre le plus de gens possible et, ainsi, de pouvoir négocier des tarifs intéressants auprès du seul soumissionnaire. Nous avons fait une étude qui nous a démontré que ce n’était pas avantageux d’aller en régie à l’interne. Cette étude a conclu que c’était plus avantageux de regrouper toutes les municipalités ensemble et de négocier avec le fournisseur de service », explique madame Thériault.

La MRC de Rimouski compte sur une équipe d’une trentaine d’employés.

« La MRC a recruté beaucoup de personnel au cours des deux ou trois dernières années. Nous avons la chance d’avoir une équipe très forte. Je me sens très en confiance d’arriver avec cette équipe. C’est très rassurant », note la préfète.