Fonderie Bradken : un travailleur se dit chanceux d’être en vie
Tommy Langlois Soucy s'est confié à la journaliste Marianne Langlois
L’un des trois travailleurs grièvement brûlés lors d’un déversement de métal en fusion survenu à la fonderie Bradken de Mont-Joli, le 19 décembre dernier, se considère chanceux d’avoir survécu et souhaite retourner le plus rapidement possible auprès de sa famille.
« Ça s’est passé tellement vite, on n’a pas eu le temps de comprendre ce qui venait d’arriver. Dans ces moments-là, la tête n’a même pas le temps de réfléchir, que déjà le corps réagit », a raconté Tommy Langlois Soucy à la journaliste Marianne Langlois, du Journal de Québec.
L’accident lui a causé de graves brûlures à une main et à un bras. Son collègue, Marc-Olivier Bérubé, reçoit pour sa part des traitements spécialisés à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, à Québec, tandis que Daniel Perreault se trouve toujours dans un coma provoqué.
Même s’il reconnaît les risques associés à son métier, Tommy Langlois Soucy admet qu’un tel scénario demeure difficile à envisager.
« On sait que ce n’est pas un travail sans danger, mais on ne pense jamais que ça peut nous arriver à ce point-là. Mon souhait, c’est d’être à la maison pour le jour de l’An et de célébrer les trois ans de notre fille chez nous. On a déjà passé Noël à l’hôpital », a-t-il confié à Marianne Langlois.
25 000 $ amassés
Par ailleurs, la collecte de fonds lancée sur la plateforme GoFundMe afin de venir en aide aux travailleurs blessés et à leurs familles, a dépassé les 25 000 $.
L’initiative, mise sur pied par un collègue et ami des victimes, David Fournier, vise à couvrir les frais de déplacement, d’hébergement et de subsistance des proches, afin de leur permettre de demeurer présents durant la convalescence.
« Chaque don et chaque partage comptent énormément. Soyons tous solidaires », souligne monsieur Fournier.
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La cause de l’accident n’a pas encore été déterminée. La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité (CNESST) poursuit son enquête.


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