Investissements de BELL : Pourquoi avoir attendu?
- Maxime Blanchette-JoncasBien qu’il se réjouisse des annonces de cette semaine, le député fédéral de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, évite d’accueillir avec triomphalisme les investissements de Bell dans les services Internet dans sa circonscription.
Heureux mais…
« Comprenez-moi bien : je suis très heureux pour certains secteurs, particulièrement Les Basques, où Bell
s’installera pour la première fois ou encore qu’elle y étendra sa couverture. Cependant, je ne peux pas
oublier qu’elle aurait dû concrétiser ces investissements beaucoup plus tôt », rappelle monsieur
Blanchette-Joncas.
« En effet, comme le rapportait la Presse canadienne le 19 août dernier, en raison d’un
litige avec le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), l’entreprise a
réduit un programme d’expansion en milieu rural qui devait bénéficier à 200 000 foyers au Canada. En plus de supprimer la limite de consommation de données, Bell se devait de faire un effort, en pleine période de confinement en raison de la pandémie, alors qu’Internet haute vitesse devient plus que jamais un service
essentiel. »
Priorité #1 pour la population
Autre raison de la tiédeur du député fédéral de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, la grande
entreprise de télécommunication n’a présenté aucune proposition pour améliorer la situation au Témiscouata. «Pas une semaine ne passe sans que mes commettants au Témiscouata ne me répètent que l’Internet haute vitesse et la téléphonie cellulaire, ce sont leurs priorités numéro un. Bell connaît très bien cet état de fait, mais elle tarde à répondre aux besoins criants de cette MRC de mon territoire, pourtant si stratégique par sa proximité avec les frontières néo-brunswickoise et américaine. Cette attente indue constitue un frein important pour le développement du secteur et l’attraction des jeunes familles », déplore-t-il.
« Je réitère mon appui indéfectible à cette préoccupation primordiale des citoyens, des entreprises et des
élus du Témiscouata. Je compte 11 des 19 municipalités de cette MRC qui souffrent toujours d’un accès
déficient, sinon inexistant à Internet et 41 % des Témiscouatains attendent toujours d’y naviguer.
Aujourd’hui, je dis donc à Bell : merci pour ce petit pas, mais la route est encore longue avant que vous
puissiez dire que vous avez pleinement fait votre part pour desservir en toute équité et comme il se doit, au
XXIe siècle, les collectivités de ma circonscription. »
Communiqué de presse