La pandémie a un impact majeur sur les finances des municipalités
L’Union des municipalités du Québec (UMQ) considère que l’Accord sur la relance sécuritaire fédéral-provincial-territorial est une étape importante et que les municipalités doivent être soutenue car la crise la COVID-19 a eu un impact majeur sur les finances des municipalités.
L’Union souhaite maintenant entamer rapidement les discussions avec le gouvernement du Québec afin de convenir des modalités de cet appui financier au monde municipal. L’UMQ a évalué les impacts financiers causés par la pandémie à près de 1,4 milliard $ d’ici la fin de l’année 2020. « Nous sommes heureux de constater qu’une entente d’aide financière aux municipalités est intervenue entre les gouvernements du Canada et du Québec. Cette annonce nous permet d’espérer que tous seront au rendez-vous pour sortir le monde municipal de l’incertitude. L’UMQ est particulièrement satisfaite que des sommes spécifiques soient réservées à la fois pour les opérations municipales et pour le transport collectif », déclare la présidente de l’UMQ, Suzanne Roy.
Importantes pertes financières
L’UMQ rappelle l’importance des pertes financières que connaissent les gouvernements de proximité, dont la majeure partie est occasionnée par une chute marquée des revenus pour les sociétés de transport collectif. Elle accueille donc favorablement les 19 milliards $ annoncés par le gouvernement du Canada, dont 2 milliards $ sont dédiés au soutien des coûts opérationnels liés à la COVID-19 pour les municipalités, et 1,8 milliard $ dirigés vers les sociétés de transport en commun.
« C’est au bas mot 3,8 milliards $ qui iront directement aux municipalités. Nous nous tournons maintenant vers le gouvernement du Québec afin que nous puissions convenir, le plus rapidement possible, des sommes réservées aux municipalités du Québec de même que des modalités qui permettront de leur donner un peu d’oxygène. Celles-ci sont en première ligne pour répondre aux besoins des citoyennes et des citoyens et pour appliquer les directives de la santé publique depuis le début de la crise. Elles ont besoin de cette aide pour continuer leur bon travail », a conclu Madame Roy.