Délit de fuite en Gaspésie : les deux accusés demeurent détenus
Les deux principaux accusés en lien avec un évènement s’étant déroulé sur un terrain à Sainte-Thérèse-de-Gaspé le 20 mai dernier ont comparu mercredi au palais de justice de Percé où le ministère public s’est opposé à leur remise en liberté.
Michaël Athot, 24 ans et Julie Laurencelle, 28 ans, demeurent donc détenus jusqu’à leur retour en Cour prévu le 30 novembre dans le premier cas et le 26 octobre dans le deuxième. Les deux accusés ont été arrêtés mardi soir à leur domicile de Val-d’Espoir, ancienne municipalité faisant partie de la Ville de Percé, à la suite d’une longue enquête policière relative à un délit de fuite commis en mai dernier.
« À ce moment-là, nous vous rapportions que vers 15 h 15, les policiers du poste de la MRC du Rocher-Percé avaient été appelés pour se rendre sur un terrain privé à l’arrière d’une résidence de la route 132 à Sté-Thérèse-de-Gaspé à la suite d’une collision entre une piétonne et un véhicule tout terrain (VTT) de type « côte à côte ». On rapportait qu’une dame âgée dans la soixantaine avait subi des blessures graves après avoir été heurtée par un VTT. Elle fut transportée au centre hospitalier, mais sa vie n’était pas en danger malgré la gravité de ses blessures. La personne qui conduisait le VTT n’était pas restée sur les lieux de la collision et avait fui les lieux en direction Est sur la route 132 avec un autre passager qui l’accompagnait », indique le sergent de la SQ, Claude Doiron.
Accusations
Athot fait face entre autres à quatre chefs d’accusation pour conduite pendant interdiction en vertu du Code criminel, un chef de délit de fuite causant des lésions, un chef d’accusation de voies de fait armé, un chef d’accusation de voies de fait graves, un chef d’entrave au travail des policiers, ainsi qu’un chef de méfait de moins de 5 000$ sur un véhicule de la SQ au moment de son arrestation. Laurencelle fait face à trois chefs d’accusation pour conduite pendant interdiction au Code criminel ainsi que de complicité dans un dossier de délit de fuite causant des lésions.
Toujours dans le même dossier, les policiers ont aussi procédé à l’arrestation mercredi d’une troisième personne soit Rachel Poulin, une femme de 49 ans de Cap-D’Espoir, qui doit répondre à des accusations de complicité après le fait dans le dossier de délit fuite causant des lésions. La mère de Michaël Athot a été remise en liberté sous condition. Elle reviendra en Cour le 26 octobre.